Actualités :: Modernisation de l’état civil au Burkina : Les acteurs réfléchissent sur la (...)

Le ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation (MATD) a organisé ce jeudi 23 septembre 2021 à Ouagadougou, un atelier de validation et de restitution des résultats d’une étude sur l’enregistrement des naissances. Organisée en tandem avec la Direction générale de la modernisation et de l’état civil (DGMEC), l’initiative entre dans le cadre du "Programme d’appui à la modernisation de l’état civil au Burkina Faso" (PAMEC).

L’étude sur la modernisation du système de l’état civil a été initiée en 2018 par le gouvernement burkinabè à travers la Direction générale de la modernisation et de l’état civil (DGMEC). En termes de résultats depuis son élaboration en 2018, les indicateurs donnent une amélioration dans l’enregistrement des enfants.

Au niveau national, peut-on lire dans le rapport de l’étude, de 2018-2019, le taux d’enregistrement des naissances, des enfants de zéro à onze mois, on note respectivement 56,0% et 56,5%. A cela s’ajoute d’autres indicateurs qui traduisent aussi une évolution de la situation. De ce fait, le taux d’enregistrement des naissances dans le délai légal a augmenté de 0,7 points, en passant de 53,7% en 2018 à 54,4% en 2019.

« Ne pas posséder un acte de naissance constitue une grave privation pour l’enfant », a indiqué le directeur général du DGMEC, Maxime Bouda.

Au regard de ces chiffres, il y avait la nécessité de réfléchir sur les voies et moyens pour rendre plus efficace le système d’enregistrement, selon le directeur général de la modernisation et de l’état civil, Maxime Bouda. L’objectif de cet atelier est « d’améliorer la performance du système de l’état civil au Burkina Faso en offrant à chaque enfant né sur le territoire national, un acte de naissance » a-t-il expliqué.

Pour le directeur général de la modernisation de l’état-civil, l’enregistrement des faits d’état-civil, en l’occurrence l’enregistrement des naissances des enfants, est une « préoccupation majeure pour les autorités ». Il ajoute que tout enfant né au Burkina doit disposer d’un acte de naissance parce que c’est un droit. C’est pourquoi dit-il, nous saluons l’engagement des acteurs et des partenaires dans l’aboutissement de cette étude qui est à mi-parcours.

La représentante de l’UNICEF, Raoelison Arisoa, salue l’initiative

Depuis 2018, l’Union européenne (UE) et le Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF) accompagnent financièrement cette étude du MATD. La représentante de l’UNICEF, Raoelison Arisoa, a encouragé le MATD pour son engagement dans la mise en œuvre de ce programme. Elle a exprimé la disponibilité de son institution à appuyer l’initiative.

Le programme s’étend dans toutes les 13 régions

Cette étude, pilotée par l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP), concerne toutes les treize régions du Burkina selon le coordonnateur national de l’étude Dr Moussa Bougma. Mais à entendre le coordonnateur, la prise en compte de toutes ces contrées n’a pas été effective. Et ce, dit-il, à cause de l’insécurité, du problème de dotation de matériel mais aussi d’une insuffisance de ressources humaines qualifiées. Cet atelier d’évaluation à mi-parcours du programme, pense-t-il, va être une occasion pour identifier les préoccupations afin d’aplanir les différentes difficultés. « Pour faire ce travail d’enregistrement, il faut des équipements, des personnes qualifiées, l’implication des communautés », a-t-il souligné.

Le coordinateur de l’étude, Moussa Bougma, se dit satisfait du bilan à mi-parcours

Le déroulement du PAMEC, a-t-il ajouté, s’étend jusqu’en 2022. Il s’est déroulé en quatre phases. Il s’agit, entre autres, de la collecte les données en rapport avec les indicateurs, de l’évaluation de ces données, du renseignement des indicateurs et de l’analyse de la situation au démarrage du programme et celle à mi-parcours dans le but de formuler des recommandations.

Serge Ika Ki (stagiaire)
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