Des agents du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique a rencontré la presse le vendredi 30 septembre 2005 à l’Université de Koudougou. Son président M. Gérard Segda, a voulu faire connaître sa nouvelle structure.

Le processus de décentralisation de l’Enseignement supérieur a favorisé l’ouverture de l’Université de Koudougou. Une stratégie visant à rapprocher les centres éducatifs de la communauté éducative et à élargir l’offre d’accès à l’enseignement supérieur pour l’ensemble des Burkinabè. De 2000 à 2004, le nombre de candidats admis au baccalauréat est passé de 3180 à 6668. Un chiffre qui va de plus en plus grandissant, tandis que les amphithéâtres de Ouagadougou restent tels.

L’Université de Koudougou avec comme base l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) reprend les missions de l’ENSK et assume les missions de production et de transmission de la connaissance dévolues à toute structure universitaire » a noté le président de l’Université de Koudougou M. Gérard Segda. Elle fonctionnera comme ses consœurs à savoir l’Université de Ouagadougou et l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso.

Certes, elle manque de cité universitaire, mais des hôtels ont été loués par le Centre nationale des œuvres universitaires (CENOU) pour héberger les étudiants.

Contrairement au taux normalisé de l’hébergement qui est de 30%, l’Université de Koudougou hébergera 60% des étudiants. Le directeur du CENOU, M. Robert Sangaré promet que les étudiants seront logés à la même enseigne que leurs camarades de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso sur le plan sanitaire, alimentaire... A nos jours sont inscrits 400 étudiants pour une capacité d’accueil de 500 places. Pour cette année scolaire 2005-2006, il est seulement ouvert l’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et gestion (UFR/SEG). Les cours vont être assurés par les enseignants permanents de l’ex-ENSK et des vacataires. « Le cadre géographique a changé certes, mais les contenus des enseignements dispensés resteront les mêmes et nous comptons faire notre rentrée scolaire à la mi-octobre » a précisé M. Gérard Segda.

Aoua COULIBALY
Sidwaya

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