Actualités :: Crise à Zoaga : Il faut agir vite pour éviter un autre Yirgou

La crise qui couvait depuis février 2018, et au sujet de laquelle de nombreuses alertes avaient été lancées afin d’éviter un bain de sang, a finalement basculé vers le pire le 25 janvier 2019 avec quatre morts et de nombreux blessés.

Signalons qu’il s’agit, à l’origine, d’une affaire de chefferie qui oppose deux camps dans cette commune située à la frontière avec le Ghana.

Malheureusement, et à en croire les nombreux témoignages et alertes ces temps-ci, le plus difficile est encore devant, si rien n’est fait d’urgence et de façon sérieuse pour résoudre cette crise qui, selon certaines sources, a pris des connotations politiques.

Le triste épisode du 25 janvier dernier semble laisser une atmosphère encore plus délétère, selon ces nombreux témoignages recueillis. « Il faut éviter que les gens s’arment. Nos autorités sont en train de permettre à des gens de se préparer pour massacrer », déplore une source locale, qui dénonce des exactions constatées également ces dernières heures.

Selon cette dernière, une liste de personnes à éliminer a même été établie par certains protagonistes ; ce qui risquerait d’envenimer et de précipiter les choses dans le chaos.

« Nous n’avons aucun espoir encore, les autorités ont carrément démissionné de cette crise, elles attendent qu’un camp s’arme contre un autre et c’est ce qui est en train de se préparer. Nous sommes vraiment très préoccupés par ce qui se passe », s’attriste un ressortissant de la localité qui ajoute : « Tout ce qu’on souhaite aujourd’hui, c’est que toutes les bonnes volontés prennent réellement l’urgence de la situation. Depuis l’an passé, nous avons tiré la sonnette d’alarme, les autorités ont ignoré jusqu’à ce qu’on arrive à cette situation de morts. Cette fois-ci, la situation est encore plus grave et l’autorité ne fait rien pour prévenir ce qui se prépare. Que toutes les bonnes volontés viennent nous aider, sinon ce qui est en train de se préparer fait réellement peur. Nous demandons aux bonnes volontés d’intervenir à temps ».

Il y a donc urgence à agir pour éviter tout basculement ; ce serait de trop dans le contexte actuel du Burkina et au moment où les images de Yirgou sont toujours vivaces.

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