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Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

Publié le samedi 26 janvier 2019 à 00h29min

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Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

Le 11 février 2018, nous lancions une alerte sur une crise qui couve dans la commune rurale de Zoaga, une bourgade située à la frontière avec le Ghana, dans la région du Centre-est.

C’est une affaire de chefferie qui opposerait deux camps de la même et grande famille Ouaré. Elle remonte à 2013, suite au décès du chef. Mais la succession pose problème depuis lors. En octobre 2017, les choses se précipitent, lors qu’une partie de la famille a voulu introniser son candidat. La situation se dégrade.

Le 9 février 2018, la situation prend une autre tournure, entraînant ’’l’interposition" de la Compagnie républicaine de sécurité. Des mis en cause sont détenus à Tenkodogo, chef-lieu de la région (d’où relève Zoaga). Le camp desdits détenus pointent la partie prise de l’administration publique et l’instrumentalisation du politique et lancent des appels à une résolution du problème.

Malheureusement, ces appels, surtout de filles et fils ressortissants vivant à Ouagadougou, n’auraient visiblement pas eu une réponse conséquente. Résultat : ce vendredi, 25 janvier 2019, des sources locales font état de ce que depuis l’après-midi, les choses se sont précipitées avec des affrontements entre les feux camps.

Au moment où nous retracions le fil de la situation autour de 19h, l’on faisait état de plusieurs morts (4 ou 5, la source principale sous le choc n’a pas pu donner un nombre exact). Les Forces de sécurité seraient sur place et la préoccupation en ce moment, c’est de ramener l’accalmie.

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Vos commentaires

  • Le 25 janvier 2019 à 23:11, par KIENOU En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    Il faut dissoudre la chefferie traditionnelle au Burkina !! trop de sang coule inutilement

  • Le 25 janvier 2019 à 23:25, par Henriette kouassi En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    Encore une affaire de chefferie. Les Burkinabé,trois en un lieu, il faut un chef.Et les deux autres doivent le vénérer.On se retrouve aujourd’hui avec plus de 8000 chefs. SVP,aidez nous, Zoaga à combien d’habitants ? Que Dieu sauve le Burkina Faso.

    • Le 26 janvier 2019 à 07:11, par OUATTARA En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

      Il est temps que l’Etat prenne ses responsabilités en mettant de l’ordre dans le domaine

    • Le 26 janvier 2019 à 12:39, par SOME En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

      disons plutot : si trois mossi sont ensemble ils se cherchent un chef. sankara avait compris que ces chefs arrieres ne pouvaient rien apporter sinon des problemes. La dissolution sous la revolution n’etait que le resultat du comportement de ces chefs arrieres. Comme exemple d’un chef traditionnel et pourtant moderne et ouvert sur le monde c’est le chef naba saaga de koudougou. Il s’est investi dans la responsabilisation de ses collegues chefs traditionnels mais n’a jamais ete entendu
      tradition et modernite doivent aller ensemble
      SOME

      • Le 1er avril 2019 à 19:08, par Wend ya wendé En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

        Qui vous a dit que zoaga est un village mossi ?
        En voici un qu’un simple preservatif nous épargné l’existance vu son inutilité.en plus personne ne vois force a vivre en milieu moaga !si yu ne te sens pas bien,tu vas dans ton village,sinon ouagadougou et ses environs son sur le plateau mossi et ça vous n’y pouvez rien.en plus adaptez vous car il serait mal vu de vouloir combattre des gens dans leur manière de vivre surtout quand vous etes l’intrus.

  • Le 26 janvier 2019 à 00:12, par un gondwanais En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    mais vous là-bas, si vous ne vous entendez pas, laissez la chose à un gourounsi pour un intérim indéterminé ; et quand vous aurez accordé vos violons, on discutera des conditions de vous retourner votre dû ; Voyez comment c’était facile de résoudre le problème que de me priver d’une partie de ma main d’oeuvre gratuite !

  • Le 26 janvier 2019 à 04:21, par Bangda Isaïe En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    Simon, Roch, Chériff, Kaba, ça aussi à Zoaga c’est l’ancien régime de Son Excellence BLAISE COMPAORÉ ? Si vous ne quittez pas dans ça, vous ne pourrez jamais lutter efficacement contre l’incivisme et les terroristes. Le tout nouveau Premier Ministre a bien posé le diagnostic. Le terrorisme c’est pas la stratégie de guerre classique, mais l’affaire de tous ! Mais Joseph Marie DABIRÉ dit le mou qui ne prend jamais de décision pourra t-il allumer un quelconque feu de bois ? Mou + Mouta Mouta = Mouta Mouta Mou. Allons seulement en 2020. Si le peuple burkinabé vote encore pour ce Mpp rampant, c’est que vraiment ce peuple est maudit. Le dernier Gag c’est Cherif ministre de La Défense. Là on est vraiment foutu dans ce pays. Qu’avons-nous fait à Dieu ? Pas de Wait and see ! Le Burkina est foutu d’office. Quelle catastrophe républicaine ?

    • Le 26 janvier 2019 à 10:27, par Nobga En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

      C’est donc à eux aussi la faute de la tragédie de Guénon (Tiébélé) dans le Nahouri en mars 2012, où une dizaine de personnes ont été tuées, plusieurs blessés, des centaines de déplacés, des animaux massacrés et des biens détruits pour cause de chefferie traditionnelle ? Rangez votre haine et luttons main dans la main comme des burkinabè. Nous n’avons plus de logique ni de sagesse et nous voulons un pays de paix et de joie !
      La transition devait durer cinq ans pour nous permettre de tout régler avant de rentrer dans la démocratie. C’est ce que l’Occident et ses valets n’approuvent pas et ont précipité les choses pour nous remettre dans le KO pour mieux nous réexploiter. Trop tard pour nous ! Comme on le dit souvent très sagement " les changements même les plus souhaités ont leur mélancolie. "

    • Le 26 janvier 2019 à 12:46, par KOUGRI En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

      Mr Bangda Isaï il faut dire que tu es foutu. nous nous avons confiance à nos autorités et nous serons avec eux en tous évennements heureux ou malheureux.

  • Le 26 janvier 2019 à 04:33, par Daril En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    Ayons le courage de dire que cette chefferie ne sert que des politiciens véreux en panne d inspiration .Ridicule même à l ouest on fabrique des chefs de canton...lol....Tout ça perdra le Faso.

  • Le 26 janvier 2019 à 06:52, par Nana En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    Des imbeciles laissez les et occupons nous des vrais problemes

  • Le 26 janvier 2019 à 08:52, par Ghanaen En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    Force doit rester à la loi. I’ll faut arreter les meurtriers immëtiatement. C’est le minimum à faire par l’Etat si on est Dan’s in Etat digne de CE nom.m. Si non, Bonjr les règlements de compete, le cercle vicieux de LA guerre civile et le tragic d’armes à LA frontière...

  • Le 26 janvier 2019 à 08:59, par Le financier En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    MON PAYS VA MAL. Je ne veux pas tomber dans la supertition, mais je me demande s’il n’y a pas une explication extraordinaire à toute cette haine, cette rancœur, cette intolérence. On tue pour un oui ou non. Oui on tue parce qu’on est le plus fort, le plus puissant, parcequ’on est intouchable ou de telle ethnie. Mêmes les simples interventions des internautes sur la toile sont remplies de haine, de jalousie ou de rancœur
    Je me disais qu’on avait qu’un seul ennemi, les terroristes. Mais je crois que le premier ennemi du Burkina est tous ces burkinabè qui se comportent comme des terroristes, ceux pour qui la vie humaine n’a aucune valeur. J’etais pour l’abolition de la peine de mort, parce que j’etais convaincu que le Burkina est un pays civilisé. Je me rends compte avec peine que mon pays est rempli de personnes et de peuples moyennageux qui sèment la desolation tous les jours. Le Burkina fait face à un deuxième terrorisme : celui de ses propres fils et filles qui tuent des innocents, qui anéantissent des villages, qui attaquent des postes de police, qui tuent des policiers en mission, qui brule un vehicule victime d’un accident, qui s’entretuent pour la chefferie, et la liste est longue.
    Quand en 1999, un taximan senegalais m’a dit que les burkinabè sont des assassins parce qu’ils ont tué Sankara, je n’etais pas content. Quand un prête Kenyan a fait toute son homelie sur le Burkina après le coup d’état bête de 2015, j’etais fier, fier de mon pays, fier d’être burkinabè. Qu’avons nous fait de ce beau pays où il faisait bon vivre, où se refugeaient ceux qui fuyaient leur pays ?
    Que pouvons nous faire aujourdhui, certe prier, mais aide toi et Dieu t’aidera. Au gouvernement Christophe premier, nous comptons sur Dieu et sur vous. Car la chefferie coutumière s’est mis hors jeu. Que Dieu protège mon Burkina

  • Le 26 janvier 2019 à 11:56, par Burkinabè En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    J’ai remarqué que ces conflits de chefferie sont très fréquents dans le Boulgou et le Koulpélogo. Cela s’explique t-il par l’instinct violent de ces peuples frontaliers du Ghana et du Togo ? par la consommation de substances excitantes dans cette région ? par la présence insuffisante de l’Etat dans ces zones ? Par des actions obscures d’une force du mal contre ces peuples. On raconte souvent la zizanie et le chaos que certains chercheraient à créer par jalousie et autres .......Vigilence donc ...!

  • Le 26 janvier 2019 à 12:31, par Zaakoye.hamid En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    Le.burkina.est.la.seule.nation.sur.cette.terre.ou.ce.probleme.est.recurent.on.cultive.l.obscurantisme.meme.les.elites.on.fini.pat.tomber.dans.ce.obscurantisme même.les.problemesde.notre.nation.sont.laisses.al..appreciation.de.ses.forces.retrogrades.vous.oubliez.que.nous.sommes.une.republoqué.avec.ses.institutions.donc.rendons.les.fortes.dans.le.cas.contraire.nous allons.nous.enfoncer.d.avantage.dans.le.cycle.destueries.et.l.insecurite.

  • Le 26 janvier 2019 à 15:16, par MOLOTOV En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    Et pourtant je te dis toujours et je repète encore , SANKARA avait vite compris quand il mettait les burkinabè en garde contre ces obscurantisme :" Vos ennemis ce sont les chefs coutumiers, ce sont les forces féodale".Mbon...

    #MOLOTOV

  • Le 26 janvier 2019 à 15:58, par lapatriote En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    Le financier merci pour ce post. pour ma part je n’attends plus rien du Burkinabè, plus tu échanges avec les gens plus on se rend compte que le Burkinabè a subi une mue négative qui ne dit pas son nom. Nous traversons une situation très critique malheureusement les gens ne s’en rendent pas compte. les interventions des uns et des autres dans les maquis, services, émissions radio, réso-sociaux sont teintées de haine, méchanceté, incivisme…. et il n’y a pas d’âge.
    Je pleure pour les jeunes et enfants qui se retrouvent sans repère. La mort est devenu un fait banal.

  • Le 26 janvier 2019 à 22:32, par Ka En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    Mon ami SOME : Je suis totalement d’accords avec toi, surtout en ce concerne le mossi. Mais comme j’ai l’habitude de le dire, un peuple sans culture, est un peuple sans âme. Au Burkina comme la manifestation de la culture Dagara que je ne manque pas d’assister et qui se déroule en ce moment, je te dis te dire que la culture est la seule valeur pour identifier tout un peuple. Et ceux qui sont les porteurs de ses valeurs culturels sont nos chefs coutumiers, dont leurs continuités des coutumes de l’ancêtre au grand-père, allant au père en fils, restent une référencé de notre jeune démocratie qui cherche son vrai chemin.

    Malheureusement les querelles ethniques des politiques amateurs de notre pays, surtout pour les pouvoirs régionaux a travers les chefs coutumiers, constituent un obstacle considérable pour le problème de ces chefs coutumiers de nos jours. Et si le Burkina en est encore là où elle est, surtout durant les 27 ans du régime Compaoré dont tous les chefs coutumier étaient enrôler dans le système corrompu contre quelques miettes, c’est en grande partie à cause de ça, Thomas Sankara avait bien compris que les querelles ethnique des politiques amateurs pour les pouvoirs régionaux à travers les chefs coutumiers étaient un danger pour le développement et l’émergence du pays : C’est pourquoi il avait voulu mettre tout le monde dans le même panier.

    Je comprends les jeunes internautes qui demandent purement et simplement le bannissement de nos chefs coutumiers. Tout ce que je peux dire a ces jeunes, qu’on peut faire autrement et faire entendre raison a ces chefs coutumiers comme l’exemple de celui de koudougou que mon ami SOME a citer. Bannir la racine de notre culture qui reste ces chefs coutumiers, sera une erreur irréparable. Car, à l’image d’autres civilisations, notre culture contient beaucoup d’aspects positifs et certains négatifs. Nous ne perdons absolument rien à supprimer ce qui déshumanise nos comportements pour renforcer les aspects positifs. Refuser cette façon de voir les choses revient tout simplement à dire que nous sommes dans la perfection et que nos coutumes ne sont parfaites. Mais comment notre vie peut-elle être parfaite alors que par définition l’être humain est l’expression même de l’imperfection ? Essayons de sauver la racine de notre culture qui sont nos chefs coutumiers, notre âme et le ciment de notre jeune démocratie en gestation.

  • Le 27 janvier 2019 à 06:47, par FANNNNY En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    Dans toutes ces histoires bouleversantes ils gagnent quoi exactement ?
    Une fois de plus en tant que des êtres humains je suis désolé pour ceux qui ont perdu leur vie et l’état actuel se trouve leur entourage
    Je crois qu’avec le dialogue nous sortirons tous les gagnants

  • Le 27 janvier 2019 à 09:27, par Le metisse En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    si les détenteurs de la sagesse et des valeurs ancêstrales se découpent à coup de machettes et de coupe coupe, par soif de pouvoir. Que peut faire le l’Etat face à ses bonnets rouges sans têtes ni cervelle. Surtout que les bonnets rouges sont manipulés par les partis politiques pour leur capacité à leur offrir des électeurs. Des personnes censées oeuvrer pour le bien de leur communauté. Et malheureusement s’adonnent à un jeu de massacre systématique dans le seul but de ramasser les miettes de billets de banque jetés par les politiciens vérreux. Chers habitants de Zoaga, vous êtes les acteurs et les sacifiés de votre bétises et personne ne pourra vous sauver de vous mêmes.

  • Le 27 janvier 2019 à 15:44, par tanga En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    La paix au burkina trouvons une solution definitive je suis avec sankara RIP mais il a une responsabilite demandez aux vieux sages pendant la Revolution la chefferie c’est deplacer de famille en sence opposser cela existe partout au Faso

  • Le 29 janvier 2019 à 19:45, par jeunedame seret En réponse à : Commune rurale de Zoaga : La crise autour de la chefferie aurait finalement fait des morts ce vendredi

    Quand les autres religions apparaissent sur écran vous vous en indignez et vous regrettez que les Africains n’aient pas pu exporter leur religion. Qui de vous veut connaître tradition aujourd’hui ou croupir dans la poussière pour pratiquer ? Quand les chefferies traditionnels se battent vous réclamez leur suppression. Que voulez-vous ?

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