Actualités :: Productivité agricole et sécurité alimentaire : Le PAPSA prorogé pour plus de (...)

Le gouvernement burkinabè et la Banque mondiale ont débuté ce 14 février 2019 à Ouagadougou, une mission conjointe d’appui au Projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire (PAPSA). Jusqu’au 22 février, les deux parties vont évaluer le niveau d’exécution du projet et l’état de mise en œuvre des recommandations antérieures pour améliorer les indicateurs du projet prorogé jusqu’au 29 novembre 2019. L’embouche bovine, la pisciculture, l’aménagement des périmètres irrigués, la passation des marchés sont entre autres les leviers à actionner pour accroitre les acquis déjà engrangés par le projet.

Lancé en 2010, le Projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire (PAPSA) a pour objectif d’améliorer la capacité des petits producteurs à accroitre les productions vivrières et à assurer une plus grande disponibilité de ces produits sur le marché de toute l’année. Au regard des résultats probants, le gouvernement burkinabè avait demandé et obtenu auprès de la Banque mondiale, un financement additionnel de 2015 au 30 juin 2018. C’est donc le 30 juin que le projet prenait fin. Mais, un nouveau souffle lui a été donné, avec la prorogation de sa date de clôture au 29 novembre 2019.

Cette prorogation, selon le secrétaire du ministère de l’Environnement , de l’économie verte et du changement climatique, devrait permettre l’achèvement de certaines activités en retard d’exécution notamment l’aménagement des périmètres irrigués, l’embouche bovine et ovine, et la pisciculture. La prorogation sera l’occasion d’ajouter d’autres acquis à ceux déjà engrangés. Par exemple, jusque- là, le PAPSA a touché 750 000 bénéficiaires directs, pour une cible initiale de 800 000.

Aussi, le système de warrantage a permis aux producteurs de stocker 18 375 tonnes de céréales. Autour des 7 aires de protection faunique, 486 millions de F CFA ont été générés par les communautés, alors que la valeur de référence était de 290 millions en 2014.

Dans le domaine de l’élevage, il y a une augmentation de la production de lait collecté (7 millions de litres en 2018 contre 1, 8 millions en 2014). En ce qui concerne la pisciculture, 420 tonnes de poisson ont été pêchées, sur 540 tonnes attendues en fin de projet, ce qui fait environ 78% de la cible. C’est donc dire qu’avec le financement qui permet au projet de continuer jusqu’au 29 novembre, les indicateurs vont encore s’améliorer.

Un outil de lutte contre la pauvreté

Dr Sibidou Sina, explique ainsi que dans un contexte de changement climatique et de vulnérabilité des populations rurales, notamment les petits producteurs, le PAPSA était la réponse adéquate. Analyser sans complaisance les résultats et les performances globales, analyser le plan d’action pour cette dernière année de mise en œuvre du projet et formuler des recommandations pour assurer sa bonne clôture à la date du 29 novembre 2019. C’est ce qu’il dit attendre des participants qu’il a exhorté à s’investir pour sortir des propositions et recommandations en vue de la réalisation de tous les objectifs.

Dr Séraphine Sawadogo, coordonatrice nationale du PAPSA a, elle, rassuré de l’engagement de son équipe à identifier les difficultés, et à proposer des solutions pour les surmonter. Un accent particulier sera mis sur les aspects à rattraper. Il s’agit entre autre des passations des marchés, des sauvegardes environnementales et sociales, de la distribution électronique des intrants ainsi que de la stratégie de capitalisation des acquis du projet.

Le chargé du Projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire (PAPSA) au niveau de la Banque mondiale, Elysée Ouédraogo, s’est également félicité des acquis du projet. Selon lui, en mettant l’accent sur les petits producteurs, en mettant en place un système d’accès au crédit rural, le projet s’est révélé un puissant moyen de lutte contre la pauvreté. 10 % de la production nationale du riz provient du PAPSA. La volaille, le poisson, la réduction de la pression sur les aires protégées sont autant d’acquis à mettre à l’actif du projet.

Tiga Cheick Sawadogo
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