Le colonel Yves Patrick Ouédraogo a pris officiellement les commandes de la 1re région militaire, le 13 février 2019 à Kaya. Nommé par décret le 7 février 2019, le nouveau commandant préconise l’action face au défi sécuritaire.
« Officiers, sous-officiers, militaires de rang de la 1re région militaire, de par le président du Faso, vous reconnaîtrez désormais pour chef, le colonel Yves Patrick Ouédraogo ici présent, et vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service, l’exécution des règlements militaires, l’observation des lois et le succès des armes du Burkina Faso ». Ce sont en ces termes que le chef d’état-major de l’armée de terre, le colonel Gilles Bationo, a officiellement installé le nouveau commandant de la 1re région militaire.
Précédemment commandant de la 1re région militaire, le colonel Gilles Bationo a invité ses ex-collaborateurs à renouveler leur confiance au nouveau commandant en respectant strictement les règles de l’armée sur le terrain. « Un soldat de garde, en mission ou au front, doit impérativement observer la vigilance et s’abstenir de toute distraction comme le téléphone portable », a-t-il préconisé.
Devant un parterre d’officiers, de frères d’armes et d’officiels, le nouveau commandant s’est engagé à suivre les sillons déjà tracés par son prédécesseur. Face au défi sécuritaire, le colonel Yves Patrick Ouédraogo préconise l’action tout en comptant sur la collaboration de la population, des maillons de l’armée, mais aussi des corps paramilitaires pour réussir sa mission. « Je traduis ma reconnaissance à la hiérarchie militaire. Mesurant l’ampleur et la complexité des défis qui nous attendent, j’invite l’ensemble des militaires à me soutenir car c’est ensemble que nous allons vaincre l’ennemi », a dit le nouveau commandant de la 1re région militaire.
Nommé par décret présidentiel le 7 février 2019, le nouveau commandant prend les rênes de la 1re région militaire couvrant les régions du Centre-Nord, du Nord et du Sahel, au moment où ces parties du pays sont confrontées à des attaques terroristes répétées depuis plus de deux ans. Lire la suite
Tibgouda Samuel SAWADOGO
