Le 12 juillet 2005, la Place Némaro de la ville de Pô dans le Nahouri, a accueilli la sortie officielle d’une soixantaine d’agents de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) en fin d’une formation militaire complémentaire de deux mois au Centre d’entraînement commando (CEC).
Des agents et assistants de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) viennent d’achever avec succès une formation militaire complémentaire au Centre d’entraînement commando (CEC) de Pô. Ils étaient 60 stagiaires au départ et 58 à l’arrivée, a précisé le commandant du centre, « un stagiaire est porté déserteur et 1 autre a été évacué sanitaire ».
Ceux qui ont fait montre de bonnes dispositions physiques et morales ainsi que d’une faculté d’adaptation exceptionnelle, ont été mis à la disposition du ministère de la Justice dans la matinée du mardi 12 juillet 2005. Et cela, après deux mois de dur labeur amorcé le 09 mai dernier. Pour le délégué des stagiaires, Arouna Konfé, le séjour au CEC de Pô leur a permis de bénéficier d’une formation générale et d’une formation purement commando. La première phase, a-t-il expliqué, a été l’acquisition de nouvelles connaissances, en Ordre serré (OS), en armement et en tir.
La deuxième quant à elle, a porté essentiellement sur des exercices physiques à travers les longues marches, le parcours du combattant, le Combat corps à corps (CAC) et les escalades au pic Nahouri. Des épreuves qui offrent à ces personnels de la GSP, une plus grande efficacité dans l’exercice de leur travail.
Le mouvement des détenus, la gestion des cas de troubles à l’intérieur des maisons d’arrêt et de correction, entre autres, a cité l’inspecteur Célestin Forgo, commandant de la GSP. Le parrain de cette deuxième promotion de « GSP-commando » (la 1re datant de 1989), le chef d’Etat-major de la sécurité présidentielle, le colonel Gilbert Diendéré a pour sa part, salué l’initiative du ministère de la Justice de doter les agents de la GSP, de compétences militaires. Toute chose qui, a-t-il dit, « forge en eux un certain nombre de qualités physiques certes, mais aussi beaucoup de qualités morales... ». Il s’agit de la discipline (gage de succès de toute entreprise), de la cohésion (nécessaire à toute entité militaire et paramilitaire), du courage, du goût de l’effort et du travail bien fait.
Ces qualités « vous aideront à poursuivre au mieux, votre carrière professionnelle », a, en outre, conseillé le colonel à ses filleuls. Avant d’émettre le souhait que cette promotion ne soit pas la dernière. Le conseiller technique, Jean-Jacques Ouédraogo, représentant le ministre de la Justice à l’occasion, a pris note de cette recommandation et promis de faire bon usage des stagiaires en fin de formation commando. Ceux-ci ont mis à profit la cérémonie pour démontrer à leurs supérieurs et au public le savoir-faire acquis au CEC à travers des combats corps à corps et un défilé savamment conduit.
Sidwaya
