Actualités :: Rétablissement des relations Chine populaire - Burkina Faso : Les (...)

Face à la presse le 2 juin 2018 à Ouagadougou, le secrétaire général du Syndicat national des commerçants du Burkina a loué la reprise de la coopération sino-burkinabè et invité le gouvernement à des accords gagnant-gagnant. Roch Donatien Nagalo avait à ses côtés des membres de l’Association des amis de la République populaire de Chine au Burkina.

En rappel, le 24 mai dernier, le gouvernement burkinabè a mis un terme à ses relations diplomatiques avec la Chine Taïwan, vieilles de 24 ans. Une décision fortement saluée par le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNATCOM) et l’Association des amis de la république populaire de Chine (AARPC). « Maintenant, il n’y a plus d’obstacles. Dans des projets comme la boucle ferroviaire Cotonou-Abidjan, le chemin de fer Abidjan-Ouagadougou, ou encore le G5 Sahel, la Chine populaire doit être présente sans qu’il y ait de soucis à cause de la position du Burkina Faso », a signifié le secrétaire général du SYNATCOM, Roch Donatien Nagalo.

Parti du constat que la République populaire de Chine est une grande puissance économique mondiale qui dispose d’un droit de véto, il estime qu’elle peut considérablement contribuer à la relance économique de notre pays, et ce, à travers le transfert de technologies, la mécanisation de l’agriculture, la transformation de nos produits locaux (sésame, arachide etc.) pour leur exportation vers la chine qui est 1 300 000 000 personnes en tant que marché potentiel.

Le train de l’amitié sino-burkinabé est véritablement en marche. Le syndicat des commerçants, lui, souhaite qu’ils interviennent dans les domaines de l’énergie, du logement, l’éducation, avec une priorité donnée à la santé. S’inscrivant dans cette dynamique, les deux pays ont convenu qu’un grand hôpital devrait être érigé à Bobo. Par ailleurs, la Chine s’est engagée à aider le « pays des hommes intègres » à s’équiper sur le plan militaire pour faire face à la menace djihadiste. Pour le SG du SYNATCOM la Chine populaire serait un bon ami et un bon partenaire « véritable, fiable et important » pour le pays dans ces projets économiques de développement. Pour cela, il a invité le gouvernement à faire preuve d’un leadership visible pour tirer profit de cette nouvelle alliance.

Afin d’éviter, les crises sociales, M. Nagalo pense qu’il « serait bon que nos autorités soient regardant sur le flux des populations de la chine pour ne pas tomber dans les mêmes situations que d’autres pays frères ».

Ne craignez-vous pas que les commerçants chinois inondent nos marchés et écrasent les petits commerçants ? « Non », répond M. Negalo. « Le ministère du Commerce a déjà pris les devants pour créer une centrale d’achat pour sécuriser les intérêts des petits commerçants. Il est déjà sur l’étude faisabilité. Il nous a déjà rencontrés et nous avons donné les éléments nécessaires qui siéent », avant de justifier en substance.

Cependant, avise le secrétaire général du SYNATCOM, « nous ne voulons pas de commerçants chinois qui vont venir faire des galettes pour vendre. Des Chinois qui vont venir vendre en détail ou encore vendre les mêmes produits que nous ».
Au titre des dispositions prises, l’on note également la création de sociétés mixtes entre opérateurs économiques burkinabè et chinois. Celles-ci contribueront sans nul doute à la relance de l’économie.

Interpellé sur la relation entre Pékin et Taïwan, un membre de l’AARPC dira tout simplement : « Vous connaissez bien l’histoire. C’est juste une province de la Chine populaire. Pas plus que ça ». A la question de savoir ce qui adviendrait si les promesses faite par la Chine populaire ne sont pas tenues, M. Nagalo s’est montré optimiste : « Je crois en la Chine car ils sont partis du néant pour être aujourd’hui une puissance mondiale. Et c’est ce que nous voulons faire ici ».

A l’unanimité, ils ont suggéré la création de coopératives de développement. Pour l’instant, un réseau composé de coopératives agro-sylvo-pastorales, de production, d’orpailleurs et de commerçants a vu le jour. « A travers ces coopératives, nous allons travailler de sorte à ce que la Chine populaire puisse mécaniser ou semi-mécaniser tout ce que nous faisons pour la production ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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