Les pharmaciens de la région de l’Ouest du Burkina Faso ont tenu leur assemblée générale ordinaire le samedi 19 mai 2018 à Bobo-Dioulasso. Au cours de cette rencontre, ces pharmaciens ont passé en revue plusieurs points dont l’organisation de la 19e édition du forum pharmaceutique international, qui se tiendra du 21 au 23 juin 2018 à Ouagadougou.
Cette assemblée générale a réuni les pharmaciens venus de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest. L’ordre du jour de cette rencontre portait sur trois points à savoir : l’atelier de formation sur les nouvelles orientations de la profession de pharmacien (pratique de la pharmacie clinique à l’hôpital), une présentation sur la 19e édition du forum pharmaceutique international et le bilan physique et financier des activités du Conseil régional de l’ordre des pharmaciens du Burkina Faso.
- DR Soulama Issiaka
La particularité de cette rencontre était le deuxième point de l’ordre du jour qui est la présentation de la 19e édition du forum pharmaceutique international qui se tiendra du 21 au 23 juin 2018 dans la salle de conférence de Ouaga 2000, dans la capitale burkinabè. C’est pourquoi ces pharmaciens ont voulu faire de cette assemblée générale « le préambule de la 19e édition du forum pharmaceutique international ».
Selon le Dr Issiaka Soulama, secrétaire général du comité national d’organisation du forum pharmaceutique international 2018, ce forum accueillera plus de 1000 participants du Burkina et d’ailleurs. Au cours de ce forum, plusieurs thématiques seront abordées en termes de conférences. Et ces conférences seront animées par des personnes venues de l’extérieur et du Burkina Faso.
« Il y aura des panels de discussion sur des thématiques majeures qui intéressent les médicaments et la pharmacie. Il y aura également des tables rondes sur des questions qui vont jalonner les différents moments de cette rencontre », a laissé entendre Dr Issiaka Soulama.
Par ailleurs, il a souligné que ce forum est également l’occasion pour eux de permettre à leurs investisseurs étrangers, de pouvoir établir des relations « business to business » avec des industriels pharmaceutiques venant d’Europe et de l’Afrique du Nord. Ainsi, ces investisseurs vont pouvoir interagir avec les centrales d’achat qui sont au niveau de l’Afrique pour voir dans quelles mesures ils peuvent assurer la production pharmaceutique des médicaments.
Romuald Dofini
Lefaso.net
