Les premières épreuves du Baccalauréat session 2005 ont débuté vendredi 1er juillet 2005 sur toute l’étendue du territoire burkinabè. Nous nous sommes rendu dans deux centres d’examen de la ville de Ouagadougou. Dans l’ensemble, nous a-t-on indiqué, tout se déroule normalement.
Au lycée Philippe Zinda Kaboré où nous sommes arrivé quelques minutes avant la fin des premières épreuves (français pour les séries "D" et "C" et philosophie pour la série "A") "tout se passe convenablement, exceptées quelques petites difficultés", a confié le proviseur, M. Ali Sawadogo, par ailleurs chef de ce centre d’examen.
Selon lui, tous les problèmes rencontrés dans son centre ont vite trouvé des solutions : "Deux candidats des séries "A" et "D" n’avaient pas leur nom sur la liste, mais ce problème a été résolu, puisque je leur ai demandé de s’installer et de composer, en attendant qu’on prenne attache avec l’office du Bac. Après vérification, il s’est révélé que ce sont des candidats qui ont été inscrits de façon régulière", a déclaré M. Sawadogo.
En outre a-t-il poursuivi, le numéro de procès-verbal (PV) d’un autre candidat ne correspondait pas à celui de la fiche de table. Là également, une solution a été trouvée. Enfin, pour le proviseur du lycée Zinda, des surveillants programmés dans le centre n’ont pas pu faire le déplacement mais "comme il y a toujours une liste d’attente, ils ont très rapidement été remplacés", a-t-il souligné. Dans ce centre d’examen, quatre jurys (n° 77 à n° 80) accueillent au total, 970 candidats et trois séries ("A", "C" et "D") y sont représentées. "Quant à ceux qui ont manqué à l’appel, leur nombre s’élève à 98, dont 73 candidats libres béninois qui se sont désistés au dernier moment", a fait remarquer M. Ali Sawadogo.
Au lycée Bogodogo, c’est plutôt le Bac "G2" qui fait l’objet de convoitise des candidats. Ils sont au total, 513 (dont 101 absents) à être inscrits dans ce centre qui abrite les jurys n° 53 et n° 54. "Il n’y a pas de problème majeur ici, les élèves sont en train de réfléchir sur leur première épreuve intitulée "Etude de cas", a laissé entendre le président de ces deux jurys, M. Gérard Zombré. Dans ces deux centres que nous avons visités, il faut aussi noter la présence remarquable des forces de l’ordre. D’ailleurs, à notre passage au lycée Bogodogo, un agent de police (une dame) s’est adressé à nous en ces termes : "Il faut écrire dans votre journal que la police a bien fait son travail".
Cette session du Baccalauréat s’étalera sur deux semaines, selon le proviseur du lycée Philippe Zinda Kaboré. 25 101 candidats sont inscrits sur l’ensemble du territoire, pour près d’un millier de Béninois.
Moustapha SYLLA
Les candidats se prononcent à l’issue des premières épreuves
Céline Couldiaty, série A4 : Nous avons commencé par la philosophie. Le sujet était un peu abordable. Par la grâce de Dieu, nous pensons que ça va aller.
Gbessemhlan Amen (candidat béninois), série C : L’épreuve de français était abordable dans l’ensemble. On n’a pas trouvé de difficultés majeures. Moi, j’ai choisi la contraction de texte qui porte sur la protection de l’environnement. Nous espérons que la suite ne sera pas difficile.
Abdoul Fofana, série D : Je suis candidat du lycée de la Jeunesse. Les premières épreuves qui ont débuté ce matin, étaient plus ou moins abordables, mais il est difficile de se prononcer avant la proclamation des résultats. J’espère que ça va se dérouler dans la même lancée.
Sidwaya
