Actualités :: Braquage sur la route de Pô : Une victime raconte

Après quelques jours d’accalmie, les braqueurs ont repris du
service. En l’espace de 48 heures deux braquages ont eu lieu
sur les axes routiers menant à Dédougou et à Pô. Si on vous
parle de coupeurs de routes c’est mieux d’en entendre parler
que de tomber dans leurs filets.

Dans la soirée du vendredi 3
juin, nous étions en partance pour Pô avec une compagnie de
transport de la place pour assister à un mariage le lendemain.
Sur la route, plus précisément à une dizaine de kilomètres de
notre destination, alors qu’il était 19h40mn, nous avons été
accueillis par surprise par des tirs d’armes à feu. "Tout le
monde, mains en l’air ! descendez ! " a-t-on intimé aux
passagers. Les armes crépitaient toujours.

"A terre et à plat ventre, que personne ne bouge ! où est l’argent
 ?" ordonnaient les coupeurs de route au nombre de 6 ou 7. Ils
ne cherchaient que les "feuilles".

Mon voisin de siège, plus sapé
que moi, ne s’est pas fait prier pour s’allonger dans la boue
sous la menace d’une arme à feu. Les menaces de mort et de
viol pleuvaient. "Si les femmes n’ont pas d’argent, on va les
conduire dans la brousse pour... "pouvait-on entendre. Malheur
à ceux qui étaient sans sous.

Une dame qui tentait de faire un
signe de croix pour implorer le Bon Dieu a reçu une belle
claque. Celui qui essayait aussi de dévisager ces braqueurs
cagoulés en avait pour son compte. C’est sous la menace des
armes, apparament sophistiquées, que les passagers ont été
spoliés : plus de 7 millions de F CFA ont été emportés. Ces
deux attaques viennent encore relancer le débat sur le grand
banditisme. On se pose la question de savoir si ce n’est pas un
défi que les bandits lancent au gouvernement qui peine à
entreprendre des actions de grande envergure pour sécuriser
les populations.

Un passager braqué

Le Pays

Sécurité aérienne au Burkina Faso :"Nous avons les hommes (...)
Riz américain : Le Cathwel dénonce des fraudes
Bonne nouvelle : Les travailleurs vont plus longtemps (...)
Écoles bilingues : L’ambassadeur des Pays-Bas sur le (...)
Au palais de justice : Licencié pour être resté au chevet (...)
MORALE : Le Burkina malade de son éducation civique
Huile frélatée : vingt personnes intoxiquées à Djibo
Coalition burkinabè pour les droits de la Femme : Un (...)
Village de Nimpouy : Le meneur condamné à 12 mois avec (...)
Santé en milieux estudiantins : La mutuelle est désormais (...)
Association African Solidarité : La radio Laafi FM pour (...)
Chefferie traditionnelle Bobo : Un forgeron réconcilie (...)
Secteur 27 de Ouaga : Une femme au coeur d’une guerre de (...)
Organisation du hadj 2004 : Après les perturbations, (...)
Trente ans de recherches ethnobotaniques : La synthèse (...)
Xe congrès du SYNTER : Unir les actions pour sauvegarder (...)
Sécurité intérieure : Vivement la police de proximité (...)
Des quadriplés à l’hôpital Yalgado : Un acte de solidarité (...)
Préavis de grève du SYNTSHA : Le ministre de la santé (...)
Education des filles et des femmes :Le CIEFFA, un pôle (...)
SYNTER : Le gouvernement refuse les augmentations"

Pages : 0 | ... | 36456 | 36477 | 36498 | 36519 | 36540 | 36561 | 36582 | 36603 | 36624 | ... | 36708


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés