Deux filles, deux garçons de poids respectifs de c’est 1700 g, 1550 g 1500 g et 1440 g (pour le 1er, 2e, 3e et 4e), le cadeau de l’année que la nature a offert au couple Dakuyo. En effet, après deux gestes sans enfants, Mme Colette Dakuyo née Sama a été soumise à un traitement hormonal par le docteur Blandine Tièba qui a relevé en elle, une hypofertilité secondaire.
C’est suite à une stimulation ovarienne que Mme Dakuyo a pu avoir et porter sa grossesse jusqu’à 7 mois et demi. Admise à l’hôpital Yalgado Ouédraogo depuis un certain temps pour un meilleur suivi de la grossesse dite grossesse à haut risque, Mme Colette Sama a connu une éclampsie (complication d’hypertension artérielle se manifestant par des crises convulsives) dans la nuit du 29 décembre. Alerté, le corps médical de la maternité de l’hôpital s’est rapidement mobilisé pour sauver la mère et les enfants. En pareille circonstance, la césarienne est la meilleure, la seule manière qui sied.
C’est ainsi que le professeur Jean Lankoandé assisté de son staff, a dans la matinée du mardi 30 décembre (aux environs de 7 h) accouché Mme Dakuyo par césarienne. Selon le professeur Lankoandé, tout s’est bien passé et les risques d’hémorragie ont pu être maîtrisés. D’après le professeur, les suites opératoires immédiates de Mme Dakuyo sont bonnes. Les quatre bébés ont été aussitôt admis au service de pathologie néonatale du Centre médical Saint-Camille où ils bénéficieront des soins nécessaires. La responsable dudit service, Mme Agnès Thiombiano que nous pu rencontrer est rassurante : les bébés se portent bien.
Bien que la venue de ces bébés constitue une joie immense pour la famille Dakuya, force est de reconnaître que la prise en charge reste difficile. Mme Dakuyo (28 ans) est ménagère et M. Ernest Dakuyo (30 ans) est instituteur à Siou. De revenus très modestes, la famille par la voix du docteur Marie Thérèse Dakuyo, tante de M. Dakuyo, appelle les bonnes volontés à la soutenir. Les dons seront reçus soit à la maternité de l’hôpital Yalgado Ouédraogo auprès du docteur Tièba ou chez Mme Marie Thérèse Dakuyo à la villa n° 423 aux 1200 logements. Vous qui avez toujours fait preuve d’une solidarité envers les personnes en difficultés, faites-en de nouveau pour le plein épanouissement de ces quatre "bambinos".
A. Verlaine KABORE
Sidwaya
