Actualités :: Lutte contre les abattages clandestins : Une demi-tonne de viande (...)

Dans le cadre des missions du ministère des Ressources animales, la direction générale des services vétérinaires, en collaboration avec le service relation sanitaire, a effectué une opération de saisie des viandes qui ne portent pas l’estampille de l’abattoir frigorifique de Ouagadougou.

Une demi-tonne. C’est la quantité de viande ne portant pas l’estampille de l’abattoir frigorifique de Ouagadougou, qui a été saisie dans le cadre de l’opération de lutte contre l’abattage clandestin, initiée par le ministère des Ressources animales. Ces produits, en majorité, composés de viande de porc, de mouton, de chèvre, n’ont pas été inspectés par les services vétérinaires.

Par conséquent, ils tombent sous le coup de la loi. Selon Jean-Marie Batiébo, de la direction générale des services vétérinaires, "cette opération vise à décourager les commerçants qui ne respectent pas les règles en vigueur afin qu’ils puissent rejoindre les autres bouchers de l’abattoir".

Pour lutter contre le mal, la loi a prévu un certain nombre de dispositions, notamment la confiscation, les sanctions pécuniaires et les peines d’emprisonnement. Jean-Marie Batiébo a invité les bouchers à faire traiter l’ensemble de leurs animaux, car souligne-t-il, "une activité commerciale de cette envergure qui touche la santé des consommateurs ne peut s’effectuer derrière sa case".

Il a en outre exhorté les consommateurs à s’impliquer dans cette lutte en s’assurant que les viandes qu’ils achètent portent l’estampille de l’abattoir frigorifique.
Pour sa part, Moumouni Ouédraogo, représentant de l’association des bouchers de la province du Kadiogo, a invité ses collègues à rejoindre l’abattoir pour assurer un service de qualité auprès des populations.

Mais pourquoi la majorité des bouchers sont-ils réticents ? Moumouni Ouédraogo répond : "Ils évoquent les raisons de distance et de cherté de la taxe". Selon les premiers responsables des services vétérinaires et de l’abattoir frigorifique, cette opération est le début d’une lutte dont l’objectif est d’assurer la qualité de la viande qui est vendue aux consommateurs.

Par Eliakim Abou NYAMBA
(Stagiaire)

Burkina : Une cour habitée par des déplacés internes (...)
Burkina/Maladie sexuellement transmissible : Les jeunes (...)
Diocèse de Dédougou : Une messe d’action de grâce referme (...)
TECNO dévoile la série Camon 30 qui change la donne : (...)
Burkina/Mise en place d’un système alimentaire durable à (...)
Burkina : Le président de la délégation spéciale de la (...)
Burkina : Un projet de construction d’une centrale (...)
Burkina : Trois membres du Conseil constitutionnel en (...)
Burkina/Logements sociaux : La SONATUR lance la (...)
Résistance aux antimicrobiens dans la chaîne alimentaire (...)
Sortir du régime militaire, gagner la Paix et engager la (...)
Ouagadougou / Vente de fourrage : Une activité qui « (...)
Burkina/ENAM : Bientôt six modules de formation dans le (...)
Conférence de zone locale Ouest 2024 : Les « Jaycees » (...)
Unité de recherche clinique de Nanoro : Un centre de (...)
Dédougou : Une conférence de presse de soutien à la (...)
Burkina/Aide humanitaire : La ville de Gayéri à nouveau (...)
Conseil constitutionnel : Trois nouveaux membres prêtent (...)
Burkina Faso : L’Association Burkinabè pour le bien-être (...)
Burkina/sculpture : « Le métier de sculpteur ne nourrit (...)
Burkina/Recherche scientifique : « On travaille sur le (...)

Pages : 0 | ... | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | 189 | ... | 36519


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés