Actualités :: Tournée de sensibilisation à Bobo : Fréderic Nikièma satisfait de la transition (...)

Au cours d’un panel à Bobo-Dioulasso, Fréderic Nikièma, le ministre de la Communication, chargé des relations avec le Conseil national de la transition (CNT), porte-parole du gouvernement s’est exprimé sur les « objectifs et le bilan de la Transition ». Satisfait du cas burkinabè en comparaison à l’expérience des transitions dans des pays africains, il a rappelé l’engagement des autorités à organiser les élections d’octobre prochain… comme le ministre, Abdoul Karim Saïdou du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) et le Dr Julien Natielsé de l’université Ouaga 2 ont animé les échanges de ce panel. C’était le lundi 18 août 2015…

Avant de se prononcer sur les objectifs et le bilan de la transition burkinabè, le ministre Fréderic Nikièma a dressé aux panélistes les réalités du Burkina à l’avènement de la transition. Selon le ministre de la Communication, chargé des relations avec le Conseil national de la transition (CNT), porte-parole du gouvernement, le Burkina d’avant insurrection était dans un contexte national et international peu enviable. Au niveau mondial, la crise économique qui sévissait depuis 2008 avait ralenti les échanges internationaux selon M. Nikièma. Sur le plan interne, l’incertitude politique d’avant insurrection, le chômage des jeunes, la politique économique déficiente du régime de Blaise Compaoré constituaient des obstacles à l’épanouissement des burkinabè.

A l’en croire, le régime de la 4ème république avait opté pour un système économique animé par une minorité de personnes, chargée d’animer le marché de l’emploi avec des moyens colossaux. Sur le plan institutionnel, M. Nikièma trouve qu’il y avait un faussé entre les burkinabè et leurs institutions : « sur le plan institutionnel, il y avait des difficultés et une grande partie des burkinabè n’avaient pas confiance aux institutions démocratiques qui étaient en place. C’est le cas de la justice qu’on trouvait corrompue, des Forces de l’ordre et de sécurité que l’on trouvait politisées, du parlement qui était considéré comme un lieu d’enregistrement. La nature hybride du régime (à la fois autoritaire et démocratique) était également un problème à l’expression démocratique des burkinabè ».
LIRE LA SUITE

Pensions françaises : On a zouté du riz
ASSEMBLEE NATIONALE : La gestion de la santé très (...)
Mutilations génitales féminines : Le témoignage de trois (...)
Rapatriés de Côte d’Ivoire : La Croix-Rouge belge témoigne (...)
Sida : Une bande dessinée pour prévenir la pandémie
Mutilations génitales féminines : Une évaluation des (...)
Travailleurs de l’ex-Air-Afrique :"c’est bon mais c’est (...)
Célébration du Ramadan à la place de la Nation
La mesure du droit à l’éducation : Des indicateurs (...)
Fédération internationale des ouvriers du transport : (...)
Mois de la solidarité : La famille Sidwaya fait parler (...)
Cour de cassation : les magistrats se forment sur le (...)
Trafic des enfants : le ministère du Travail prépare la (...)
Orphelins et enfants vulnérables : 90 millions pour la (...)
Emmaüs international : La marche contre la pauvreté, les (...)
Séquelles de l’excision : Des gynécologues formés en (...)
Sida- Prévention de la transmission mère-enfant : les (...)
Grève de 72 heures du SYNTAS : après la réaction des (...)
Doctrine chrétienne du patronyme
Ville de Ouagadougou : Haro sur les carcasses (...)
Au palais de justice : Un décagnotage inexplicable

Pages : 0 | ... | 36519 | 36540 | 36561 | 36582 | 36603 | 36624 | 36645 | 36666 | 36687 | 36708


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés