Actualités :: Instruments juridiques nationaux et régionaux : L’UIDH forme des (...)

Le vendredi 1er avril 2005, l’Union interafricaine des droits de l’homme (UIDH) a organisé un atelier de formation des formateurs sur les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux.

L’Union interafricaine des droits de l’homme (UIDH) a tenu à Ouagadougou le 1er avril 2005, un atelier de formation des formateurs sur les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux. "Notre continent connaît des situations graves de violations des droits de l’homme et les populations africaines sont chaque jour, l’objet d’une oppression indicible et d’une exploitation éhontée", affirme le président de l’UIDH, M. Halidou Ouédraogo.

Pour lui, les Etats africains ont signé beaucoup de textes et ratifié de nombreuses chartes relatives aux droits humains. Cependant, les populations continuent à être victimes de violations graves des droits les plus élémentaires. Ainsi au Niger, les leaders de la Coalition contre la vie chère ont été incarcérés. Au Bénin, le gouvernement a réprimé des manifestations de scolaires et d’étudiants et interdit plusieurs manifestations pacifiques alors qu’ils ont signé des textes qui autorisent les populations à se réunir et à manifester.

Selon le président de la Voix des sans - voix pour les droits de l’homme (VSV), M. Floribert Chebeya Bahizire, en République démocratique du Congo (RD Congo), les droits de l’homme ne sont pas respectés. Ainsi le 10 janvier 2005, les autorités ont tiré sur des manifestants qui protestaient contre toute éventuel report de l’élection présidentielle annoncée quelques jours auparavant par la commission chargée d’organiser ledit scrutin.

Aussi, l’UIDH déplore le fait qu’au Congo et dans d’autres Etats africains, les militants des associations de défense des droits de l’homme soient victimes de harcèlement de la part des autorités. Le bureau de coordination a noté également la "dénonciation de l’accord de siège de l’UIDH par les autorités burkinabè". Aussi, il a demandé au président du Faso de lever cette dénonciation et de remettre l’UIDH à l’Afrique.

La reprise dans la Fonction publique des 200 élèves professeurs et de 500 policiers par le chef de l’Etat burkinabè et la signature des accords de paix et l’adoption des textes fondamentaux au Burundi ont été saluées par l’UIDH.

Régine ZERBO
Sidwaya

Centre-nord/Foire régionale des produits forestiers non (...)
Burkina : Le Conseil Constitutionnel valide la nouvelle (...)
Forces combattantes blessées en opération : L’association (...)
Journées des sciences de la santé : La sécurité des (...)
Campagne de vaccination contre la poliomyélite : Le (...)
Burkina/Entrepreneuriat : Des étudiantes veulent (...)
Lycée des jeunes filles de Koubri : A 15 ans, Synthia (...)
Boucle du Mouhoun/Justice : Le TGI de Dédougou en (...)
Burkina/ Santé : La campagne de traitement de masse (...)
Burkina Faso : Dr George Rouamba réalise une enquête (...)
Burkina : La CNAVC convie les Burkinabè à un meeting (...)
Burkina/Insécurité : Deux habitants de Djibo qui ont pris (...)
Burkina : “Votre gouvernement affiche depuis un certain (...)
Coupures intempestives d’électricité : L’Association des (...)
Projet « Weoog-Paani » : Les acteurs de l’Est et du (...)
Burkina : Les entreprises privées, les sociétés d’Etat et (...)
Police nationale : Le gouvernement autorise le (...)
Délestages à Ouagadougou : « Que les factures d’électricité
Burkina / Coupures d’électricité : L’incapacité de la (...)
Compétition “Voix de paix” : Le collège Sainte-Marie filles (...)
Burkina : L’interdiction de la marche du 1er mai ne (...)

Pages : 0 | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | ... | 36708


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés