Actualités :: Projet BODI : Les responsables des statistiques sectorielles des ministères (...)

Le ministère du développement de l’économie numérique et des postes, en collaboration avec la Banque mondiale, a organisé les 4 et 5 mars 2015 un atelier de formation sur l’open data au profit des directions générales des études et des statistiques sectorielles des différents départements ministériels. Objectif : sensibiliser ces producteurs de données sur les enjeux de ce concept afin de faire de cette initiative une réussite.

Le gouvernement burkinabè travaille sur le projet Open data (données ouvertes) depuis 2013. Il bénéficie de l’accompagnement de la Banque mondiale dans la mise en œuvre de ce projet dénommé BODI (Burkina open data initiative). Il s’agit de mettre des données publiques à la disposition des populations, notamment des chercheurs, des journalistes, des étudiants… qui pourraient les réutiliser pour faire des applications utiles à l’administration, ou au citoyen lambda. Ces données sont mises à disposition par l’Etat, les collectivités territoriales ou toute personne de droit public ou de droit privé, chargée de la gestion d’un service public.
Le BODI est placée sous la tutelle du ministère du développement de l’économie numérique et des postes (MDENP). Mais, pour la réussite du projet, le MDENP et ses partenaires ont jugé utile d’impliquer davantage les producteurs des données à savoir les directions générales des études et des statistiques sectorielles (DGESS) des différents ministères et institutions. « C’est des gens incontournables dans la production des données et cet atelier vise à les former, les sensibiliser sur les enjeux, les impliquer pour faire de sorte que l’initiative soit un succès », a précisé Lamoussa Oualbéogo, le secrétaire général du ministère du développement de l’économie numérique et des postes.

Open data : Des enjeux démocratiques et socio-économiques

Cet atelier de formation de deux jours a permis de sensibiliser la trentaine de participants, dresser un état des lieux sur les données ouvertes du Burkina, identifier un réseau d’ambassadeurs d’open data en vue de créer un effet d’entrainement à travers toutes les institutions. L’objectif est de « libérer » les données ; mais aussi promouvoir leurs réutilisations. Car, elle permet de leur donner de la valeur ajoutée. Les applications permettent de créer des emplois pour les initiateurs et par conséquent générer des revenus. Elle se veut aussi une matière première pour l’aide à la décision.
C’est dire que l’open data renferme des enjeux démocratiques et socio-économiques. Avec les TIC, l’information est de plus en plus transparente. Donc, il est plus que jamais nécessaire de libérer les données, mais aussi promouvoir leurs réutilisations. Ce à quoi s’attèle le MDENP et ses partenaires.

Une plateforme et quelques applications disponibles

La mise en œuvre du BODI a commencé en 2013. En termes de réalisations concrètes, actuellement, l’on pourrait citer, entre autres : une plateforme disponible à l’adresse www.data.gov.bf ; une application sur l’éducation (www.cirdo.data.gov.bf) ; une application sur les marchés publics en version d’essai (www.vimap.data.gov.bf) ; un catalogue de données où les gens peuvent publier leurs idées de réutilisations dont les plus pertinentes seront mises en œuvre par le projet BODI.
En termes de perspectives, l’initiative BODI entend collecter plus de données, réaliser plus d’applications pilotes par secteur d’activités, accompagner le gouvernement dans l’organisation des élections libres et transparentes, mettre en place et accompagner les novices dans les initiatives de réutilisations des données ouvertes…
En plus de la Banque mondiale, le BODI travaille en partenariat avec l’open data institute et l’open knowledge fondation. C’est d’ailleurs des experts issus de ces deux structures qui ont assuré la formation de 48 heures.
Les thèmes potentiels de l’open data au Burkina que l’on retrouve sur la plateforme du BODI sont : agriculture, énergie, économie, santé, éducation, TIC, diplomatie, infrastructures, eau et environnement, collectivités territoriales, sécurité publique, culture et tourisme…

Moussa Diallo
Faso-tic.net

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