Actualités :: Prise en charge des PVVIH et OEV : la nécessité d’harmoniser les (...)

Du 25 au 27 janvier 2005 se tiendra à Ouagadougou un forum national sur la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), des orphelins et enfants vulnérables (OEV).

Ce forum, organisé par le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale va regrouper tous les acteurs étatiques, les ONG et associations et des structures des PVVIH du monde communautaire, les partenaires techniques et financiers, en somme tous les acteurs représentatifs intervenant dans la lutte contre le VIH/Sida au Burkina.

Le sujet de cette rencontre de concertation est d’actualité et préoccupante ; cela au regard du nombre sans cesse croissant des groupes sociaux (enfants, veuves) rendus vulnérables du fait des conséquences du VIH/Sida. Les estimations donnent un chiffre de près d’un demi-million le nombre de PVVIH au Burkina et de 350 000 les OEV. Ces chiffres sont en deçà de la réalité du fait de la peur du regard de l’autre et de la réticence à faire le test de dépistage.

Il n’en demeure pas moins que les personnes identifiées comme telles rencontrent des difficultés d’intégration dans la société. Les PVVIH sont comme les OEV, elles sont victimes de stigmatisation et de discrimination au sein de la cellule familiale, dans la communauté et sur les lieux de travail etc. Ces groupes vulnérables sont confrontés à des problèmes pratiques dont la perte de l’emploi, l’accès aux médicaments, la marginalisation, la répudiation des femmes, abandon et maltraitance des enfants...

L’accentuation de ces problèmes a amené de nombreux acteurs à s’investir dans la prise en charge des groupes infectés ou affectés par le VIH/Sida. Bien que la loi fondamentale et d’autres actes garantissent et couvrent les droits des PVVIH, ces dispositions sont méconnues et non appliquées.

Le volet prise en charge est un pas important de la lutte contre le VIH au Burkina. Il a pris des aspects multiples, mais reste très éparse et ne prend pas toujours en compte les besoins pressants des bénéficiaires. Le forum national se justifie par le besoin de coordination entre intervenants pour plus d’efficacité. Il va baliser le terrain pour une prise en charge intégrale au regard des multiples dimensions du fléau : sanitaire, économique, culturelle, juridique...

Marceline ILBOUDO (marceline9@yahoo.fr)
Sidwaya

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