Actualités :: Corruption : Une politique nationale de lutte à l’horizon
Honoré Tougouri

Une conférence de presse a été animée le 9 décembre 2004 par la Haute autorité de coordination de la lutte contre la corruption (HACLC). La célébration de la Journée internationale de la lutte contre la corruption et un projet de politique nationale de lutte anti-corruption au Burkina a été au centre des échanges.

A travers la rencontre qu’elle a eue avec les journalistes, la Haute autorité de coordination de la lutte contre la corruption (HACLC) a voulu marquer d’une pierre blanche, la Journée internationale de lutte anti-corruption. Cette journée est consacrée à la date du 9 décembre de chaque année par l’Assemblée générale des Nations unies du 31 octobre 2003.

Dans sa déclaration liminaire, le président de la HACLC, M. Honoré Tougouri a précisé que la présente journée est célébrée dans tous les Etats autour du slogan : "La corruption, tout le monde en paie le prix". Un slogan qui, du reste, mérite d’être relayé partout, a-t-il souhaité.

La seconde information d’importance que la HACLC a confiée aux médias est relative à la tenue du 13 au 15 décembre 2004, d’un séminaire national sur "la politique nationale de lutte contre la corruption". A l’occasion, affirme M. Tougouri, le dispositif juridique et institutionnel, le rôle des acteurs de la lutte contre la corruption, l’identification des actions à mener, les moyens à mobiliser et les résultats attendus vont faire l’objet d’une réflexion approfondie. Un document a déjà été conçu par la haute autorité dans ce sens. Environ 250 personnes issues de tous les groupes socioprofessionnels du Burkina et des partenaires au développement, vont participer à l’examen du document.

Le séminaire du lundi prochain s’inscrit dans les missions essentielles de la HACLC. "Coordonner la lutte anti-corruption et assister le gouvernement dans la prévention, la détection et la lutte contre la pratique de la délinquance financière et de la corruption au sein de l’administration", retient M. Tougouri. Il s’agit d’élaborer et proposer au gouvernement une politique générale et/ou des programmes sectoriels de lutte anti-corruption ...

Les journalistes pour leur part, n’ont pas tari de questions.

Les interrogations ont concerné une "certaine méconnaissance de la HACLC", ses prérogatives, l’état du phénomène de la corruption au Burkina Faso.

Le président Honoré Tougouri, tout en rappelant les activités d’envergure déjà menées, reconnaît un déficit de communication par rapport à la HACLC. Une situation due en partie à une insuffisance de moyens. Il ajoute par ailleurs que le document qui sera examiné au séminaire, prévoit une révision des dispositifs réglementaires en matière de compétence de sa structure. Des mécanismes permettant d’interpeller des personnes à partir des manifestations de la corruption et non forcément à partir des faits, par exemple. Sur l’état de la corruption, M. Tougouri pense que le phénomène a pris de l’ampleur et est présent dans tous les secteurs d’activités. Les actions pour venir à bout du fléau ne sont pas une affaire destructure ou d’individu, mais de tous, a-t-il lancé.

Alassane KARAMA
Sidwaya

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