Actualités :: Adoption internationale : Pour une meilleure prise en charge des (...)

Le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale (MASSN) a organisé un atelier de réflexion sur l’adoption internationale au Burkina Faso. Les travaux se sont déroulés les 2 et 3 novembre 2004, dans la salle de conférences de l’Immeuble Baoghin.

En 1996, le Burkina Faso a ratifié la Convention de la Haye sur la protection des enfants et la Coopération en matière d’adoption internationale. De ce fait, le MASSN, à travers la direction de la protection de l’enfant et de l’adolescent, réceptionne les demandes d’adoptions internationales, les analyse puis propose les enfants aux familles retenues. Elle collabore avec les autorités centrales et organismes agréés des autres Etats.

Mais "malgré la noblesse de l’adoption, au niveau national, elle est peu connue et parfois mal appréciée pour diverses raisons, d’où une faiblesse du taux de demande d’adoption par les nationaux et le secours à l’adoption internationale", a déploré la représentante du ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Mme Françoise Tapsoba. Elle a précisé que le MASSN reçoit chaque année, une centaine de candidatures émanant de plusieurs pays européens, notamment la France, l’Italie, l’Espagne et la Suisse. Et que soixante dix (70) enfants, en moyenne, sont adoptés annuellement par des familles ressortissantes de ces pays.

Cependant la procédure d’adoption elle-même ne se passe pas sans difficultés. Entre autres, il y a la lenteur de la procédure, la méconnaissance des textes en vigueur, le manque de concertation entre les différents acteurs.

Justification de l’atelier de réflexion

C’est en vue de revoir les méthodes de traitement des dossiers d’adoption et faire en sorte que les différents intervenants puissent les maîtriser qu’a eu lieu cet atelier de réflexion. Il a regroupé des responsables d’orphelinat, de pouponnière, d’œuvre d’adoption, des agents du MASSN, des avocats, des juges, des magistrats, des notaires. Il s’est agi pour ceux-ci de mieux connaître la convention de la Haye et les autres aspects de l’adoption internationale, d’identifier les goulots d’étranglement aux procédures d’adoption nationale et internationale et de proposer des solutions. Dans ce sens, ils se sont penchés sur la pré-adoption et la post-adoption, le fonctionnement de l’autorité centrale du Burkina, le rôle des services sociaux déconcentrés dans les procédures d’adoption et les conditions légales de l’adoption au Burkina Faso.

Au cours des travaux, les cinquante participants ont passé en revue les problèmes que rencontrent les enfants abandonnés. De l’avis du directeur de la protection de l’enfant et de l’adolescent, M. Jean-Baptiste Zoungrana, "cet atelier est le premier pas dans la réflexion d’une meilleure prise en charge des enfants adoptés. C’est également une base pour améliorer le traitement des dossiers", a-t-il noté.

Aimée Florentine KABORE (kaborette@yahoo.fr)
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