Actualités :: Promotion de la femme : les femmes se veulent "des accoucheuses du (...)

La IIIe session annuelle, de la Coordination nationale du plan d’action de promotion de la femme s’est tenue les 20 et 21 octobre 2004 au Conseil burkinabè des chargeurs à Ouagadougou. Présidée par Mme Gisèle Guigma ministre de la Promotion de la femme, cette session a connu la présence effective des femmes, des membres du gouvernement, des ONG et des partenaires au développement.

Créée le 22 septembre 2003, par décret n° 2003-479/PRES/PM/MPF et placée auprès du premier ministère, la Coordination nationale du plan d’action de la promotion de la femme (CN-PAF) a tenu ses IIIe assises. Placée sous le thème "la politique nationale de la promotion de la femme et le plan d’action : quel lien avec les options et les grandes orientations actuelles de développement du Burkina Faso ?", elle a permis aux participants de mieux s’imprégner de la teneur de la politique en faveur de l’épanouissement de la femme.

En tant qu’acteurs, les participants ont été mis au parfum des stratégies de mise en œuvre du plan d’action 2003-2007. La conjugaison des différentes opinions ont permis d’aboutir à une forme harmonisée de la politique de promotion de la femme, son plan d’action et de s’inscrire dans les réformes entreprises par le Burkina, en vue de son développement.

Contexte justificatif de la politique nationale de promotion de la femme

Les femmes représentent 52 % de la population burkinabè. La situation économique, sociale, politique et culturelle reste cependant marquée par des inégalités hommes/femmes au détriment des femmes. Les femmes sont en effet défavorisées par rapport aux hommes du fait notamment des pesanteurs sociologiques, culturelles et juridiques. La femme ne participe pas encore pleinement au débat public concernant les affaires de la cité. Ainsi sur les 111 députés élus en 2002 au Burkina, il n’y a que 13 femmes et sur les 57 maires de communes et d’arrondissement, les femmes ne sont qu’au nombre de 3 . Le taux de scolarisation brut des filles était de 38,2 % en 2002-2003, contre 49,6 % pour les garçons. Dans le secondaire, il est de 13,8 % pour les filles contre 17,3 % pour les garçons.

Les deux allocutions qui ont ponctué la cérémonie d’ouverture à savoir celle de la présidente du comité d’organisation Mme Aimée Sanou et celle du ministre de la Promotion de la femme, vice-présidente du CN-PAF Mme Gisèle Guigma, ont révélé cette situation moins reluisante de la femme au Burkina. Force est de constater que la violence et la pauvreté sont considérées par la conférence de Beijing +5 comme étant les principaux obstacles à la réalisation du développement. En matière de pauvreté les femmes représentent 70 % et la plupart d’entre elles sont analphabètes, a spécifié le ministre Gisèle Guigma. En réponse à ces difficultés, les femmes ont dans leur rapport par la voix de Mme Jocelyne Vokouma, réitéré leur engagement dans l’œuvre de la promotion de la femme. Elles entendent développer un nouveau partenariat et ont souhaité une diversification des sources internes de financement des projets qui leur sont consacrés.

Des 5 recommandations qui ont été adoptées, l’assemblée générale a ordonné la création d’une commission chargée de la femme au sein du conseil national de lutte contre la pauvreté. Aussi, elle a demandé la définition de lois permettant de réprimer les violences et le harcèlement sexuels dont sont victimes les femmes. Ce faisant, le ministre de la Promotion de la femme, Gisèle Guigma a noté avec espoir que l’engagement du gouvernement à soutenir les femmes à travers la politique définie à leur endroit permettra de donner le plein pouvoir aux femmes afin qu’elles puissent participer au développement.

Babou Nébon BAMOUNI
(Stagiaire)


"Plein pouvoir aux femmes" que serait le monde s’il était dirigé par des femmes ? Nettement mieux qu’il l’est aujourd’hui pourquoi ? La femme est moins agressive et très sentimentale. Elle n’aime pas voir souffrir. Rarement une mère n’abandonnera son enfant, si elle a les moyens de sa prise en charge. Fréquemment des hommes ne se soucient point de leurs progénitures. La première guerre qui a ensanglanté l’humanité a été provoquée par un homme : Hitler. Jamais une femme n’a été à l’origine de pareilles horreurs. Sani Abacha avait exporté plusieurs milliards de dollars de l’Etat nigérian qu’il a détournés.

Une femme n’a jamais réalisé un tel crime économique. Reconnaissons que les femmes sont de bonnes gestionnaires soucieuses du bien-être collectif. L’homme, naturellement égoïste, a tendance à tout ramener à sa propre personne. Si le Burkina veut réellement progresser, si le pays attend un jour être appelé pays développé, il n’y a qu’à donner aux femmes des responsabilités plus grandes surtout la gestion financière.

BNB
Sidwaya

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