Le ministère de la Justice a organisé, jeudi 30 septembre 2004, une cérémonie de décoration à la médaille d’honneur de la sécurité pénitentiaire de quarante-cinq récipiendaires. Cette cérémonie a également servi de cadre de présentation de la promotion 2002-2004 de la garde de la sécurité pénitentiaire. C’est le plateau omnisports du palais de justice qui a abrité ladite cérémonie.
La médaille d’honneur de la sécurité pénitentiaire décernée, jeudi 30 septembre, à quarante-cinq (45) récipiendaires est une première. En reconnaissance de leur mérite et de leur engagement exemplaire aux côtés de la Garde de la sécurité pénitentiaire (GSP), ces récipiendaires (hommes de tenue, religieux, civils) ont été honorés.
Pour le ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Boureima Badini, ces quarante-cinq récipiendaires ont su, chacun à sa manière et dans ses responsabilités, contribuer de façon décisive, à l’édification du corps des GSP. Il a invité les nouveaux venus dans le corps à suivre l’exemple des récipiendaires et à relever "le défi de la compétence, de l’engagement sans réserve et surtout, le défi de la rigueur éthiques".
Cent vingt trois nouveaux fonctionnaires dans le corps
Tout en faisant honneur aux uns, le ministre de la Justice, garde des Sceaux a reçu officiellement au sein de son ministère, la promotion 2002-2004 de la Garde de sécurité pénitentiaire. Ils sont au nombre de cent vingt trois (123) dont 4 inspecteurs, vingt (20) assistants et quatre vingt dix neuf (99) agents. Dans un contexte de haute criminalité et de banditisme généralisé, les services pénitentiaires ont de plus en plus besoin d’un renfort en personnel. La promotion 2002-2004 qui a pour devise "Honneur, dévouement, loyauté" a eu pour marraine, Mme Marie Odile Bonkoungou, secrétaire général du gouvernement.
Face aux différentes doléances exprimées par ses filleuls, celle-ci a promis de faire tout le nécessaire afin de leur permettre un service en conformité avec leur devise. Ces doléances ont trait à l’affectation des stagiaires et leur prise de service, à leur intégration puis leur titularisation ; enfin, le rappel des salaires. Le délégué des stagiaires a également mentionné la nécessité d’un renfort en documents dans le cadre de leur formation.
Faire de la GSP, une grande institution républicaine
Le service au niveau de la Garde de la sécurité pénitentiaire (GSP) requiert en effet, de grandes qualités humaines et professionnelles. C’est pourquoi dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action pour la réforme de la justice, des activités sont conduites dans le sens de la formation avec l’appui de l’Union européenne et du PADEG (Programme d’appui à la consolidation du processus démocratique, l’Etat de droit et la bonne gouvernance).
Le ministre Badini a dit aux stagiaires avoir pris bonne note de leurs doléances quant aux formations spécialisées. Quant aux questions d’infrastructures, il a promis à court terme, la réfection des locaux de la direction de la sécurité pénitentiaire et à moyen terme, la construction d’une caserne complète pour la garde de sécurité pénitentiaire et d’une prison de haute sécurité pour y accueillir les grands délinquants.
Charles OUEDRAOGO
Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
Sidwaya
