Actualités :: BOUKARY KABORE DIT "LE LION" : "Il faut corriger la gouvernance"

La coalition pour Boukary Kaboré a animé une conférence de presse le mardi 29 mars 2011 autour des points chauds de l’actualité nationale et internationale. Cette conférence s’est déroulée au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) et a enregistré la présence d’autres responsables de partis politiques dont François O. Kaboré du PDP/PS.

Le peuple burkinabè a besoin d’un changement. C’est l’avis de Boukary Kaboré dit "Le Lion". Faisant une lecture de la situation nationale, il a affirmé que ce qui se passe au sein de l’armée burkinabè est le résultat d’un ras-le-bol qui est perceptible dans tout le pays des Hommes intègres.

La conséquence de l’impunité

Pour lui, cette situation est la conséquence de l’impunité ambiante qui règne dans le pays. "Il faut éviter de punir au hasard parce que le militaire est armé. S’il s’énerve, il tire. Vous avez eu la chance que "Le Lion" a déposé son arme sinon, lui-même il allait tirer", a-t-il martelé. Pour "Le lion", le comportement des militaires est une logique de l’énervement, la seule façon de répondre à l’injustice. "Il faudra que ceux qui nous gouvernent sachent que nous sommes des êtres humains et non des moutons.

Il ne faut pas amener le peuple à se révolter. On est là pour servir le peuple et non pour se servir. Quand le peuple se révolte, il ne peut pas ne pas y avoir de casses. Ne regardez pas la casse pour essayer de ternir l’image de la révolte mais plutôt ce qui a entraîné la casse. Entre la mort et la casse, je pense qu’il vaut mieux casser. Je ne suis pas d’accord qu’on casse mais il faudra aussi qu’on ne tue pas. Si on tue, on doit casser.

Deux poids deux mesures

Je n’ai pas peur de dire que je suis avec les militaires, je les soutiens parce que la Justice a fait deux poids deux mesures", a laissé entendre "Le Lion". Et au vice-président de l’Union panafricaine sankariste/Mouvement progressiste (UPS/MP), Mamadou Kabré, d’ajouter qu’il y a des supérieurs ou d’autres soldats qui ont commis des gaffes sans que la Justice ne leur inflige une condamnation. Ce qui confirme, pour lui, la thèse des deux poids deux mesures. Pour trouver une solution à la situation qui prévaut actuellement au Burkina, il faut corriger la gouvernance, a confié "Le lion". La suite dans nos prochaines éditions.

Dabadi ZOUMBARA

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