Actualités :: Fusillades à Ouaga : Un différend civil qui dérape en troubles (...)

Selon les dernières informations que nous avons recueillies, les troubles avec fusillades et pillages auxquels nous avons assisté ces dernières heures seraient partis d’un différend entre un civil burkinabè du nom de Boulou et un militaire. Le civil, employé dans une société privée aurait été commis pour faire des relevés au domicile du militaire. C’est là qu’il rencontrera l’épouse du militaire à qui il fait des avances et lui laisse son contact téléphonique.

Madame, épouse fidèle, devant l’insistance de ce soupirant en parle à son mari. Le mari lui propose de donner rendez-vous au soupirant, pour avoir une franche explication. Invité par Madame, le soupirant rejoint le domicile et y trouve et Madame, et son époux.

Selon toute attente, les explications sont vives. Le mari, aidé de ses frères d’armes à qui il a fait appel au préalable, décide de donner une leçon au soupirant imprudent. Pour éviter toute bavure, ils décident de ne pas recourir à des sévices corporels mais obligent l’infortuné soupirant à se déshabiller et à repartir nu sur sa mobylette.
Se sentant humilié, le malheureux soupirant porte plainte à la gendarmerie de Boulmiougou. Celle-ci procède aux enquêtes nécessaires et transmet le dossier à la Justice.

Contrairement à ce que nous avons écrit dans notre précédent article, ce n’est pas la justice militaire mais le tribunal de grande instance de Ouaga qui a jugé l’affaire car elle est du domaine privé et s’est passée hors enceinte militaire. Contre l’avis du commissaire du gouvernement qui militait pour une peine avec sursis, les militaires incriminés ont été condamnés à de la prison ferme.

Révoltés par un tel verdict, les compagnons d’armes des condamnés affectés dans divers camps militaires de la place ont décidé de manifester dans les formes violentes qui ont été rapportés.

Contrairement à certaines rumeurs, il n’y aurait aucun lien entre le malheureux soupirant et le ministre de la Défense, M. Yéro Boly. Si une partie de son domicile a été saccagée par les soldats, lui-même serait sauf, de même que les membres de sa famille, notamment son épouse qui n’aurait subi aucune maltraitance, contrairement à ce que la rumeur ouagalaise a rapporté.

De même, aucun couvre-feu n’a été instauré et Ouagadougou a retrouvé un semblant de calme depuis la fin de la matinée, avec une circulation très fluide ; beaucoup d’habitants ayant préféré rester à la maison.

Si en début d’après-midi des hommes en tenue étaient présents à certains carrefours et points stratégiques de la ville, ce serait plus dans un objectif de protection et de maintien de l’ordre.

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