Actualités :: Criminalité à Ouagadougou : Présumés assassins

La Police régionale du Centre a arrêté douze individus pour des forfaits graves et nuisibles pour la quiétude des populations. Ils ont été présentés à la presse le lundi 07 mars 2011 au Commissariat central de police de Ouagadougou. Parmi ces malfrats, des présumés coupables de crime de sang.

Assassinat, meurtre, agressions, vols à main armée, trafic de stupéfiants, vols avec effraction, vols à l’arrachée, coups et blessures volontaires : autant d’affaires mettant en cause douze individus. C’est le Directeur régional de la police du Centre qui a dirigé la conférence de presse relative à leur présentation. Il avait à ses côtés, le Commissaire du commissariat central de police de Ouagadougou, Emmanuel Ouédraogo, Ismaël Belemviré, Chef de la Brigade criminelle et Oumarou Koama, le Commissaire de la police d’arrondissement de Boulmiougou.

Le premier à être présenté est un récidiviste venant de recouvrer la liberté après avoir purgé sa peine. Aziz Ouédraogo allias « SSR », opérant dans le vol à l’arrachée, a été interpellé par les riverains de l’avenue Kwamé N’Krumah alors qu’il venait d’arracher le sac d’un vendeur de cartes de recharges. Poursuivi par la clameur publique, son acolyte Aziz Maiga a réussi à prendre la fuite, laissant SSR entre les mains de leurs poursuivants avant que la Police ne le recupère.

Le secteur 30 et la réserve sur la route de Pô étaient les zones de prédilection du duo Rasmané Yaogo-Amadé Ouédraogo. Leur spécialité, des agressions suivies de vol, le vol à main armée et le vol avec effraction. Ils opéraient à visages cagoulés. « Je peux vous dire que si vous avez affaire à ces délinquants, vous n’avez aucune chance de vous en sortir si vous opposez de la résistance », dira le Commissaire Joseph Zabré, convaincu de la dangerosité de ces deux individus. La troisième présentation a porté sur des consommateurs et des trafiquants de drogue.

C’est l’œuvre de la Brigade anti-criminalité. Boukary et Ragnagnewendé Ilboudo ont été interpellés en possession de doses de cannabis dans l’arrondissement de Sig-Nonghin le 17 février 2011. Sur leur indication, Moussa Ouédraogo et Rasmané Zongo, les fournisseurs, ont été appréhendés avec trois sacs et deux sachets de cannabis, et des cartouches de cigarettes.

Trois autres personnes ont été présentées comme des auteurs de crime de sang. Le premier, Jacques Sanou, qui a perpétré des coups et blessure volontaires suivis de vols à l’endroit des membres de sa famille. Bilan : mort de son frère Patrice Sanou, Chantal sa sœur et sa mère Agnès Sanou, grièvement blessées continuent de recevoir des soins intensifs. « Il a été envahi par l’idée d’en finir avec tous ses parents, pour devenir unique héritier de la famille ». C’est ainsi que Jacques Sanou a justifié son acte devant les policiers, avant d’avouer sa consommation de stupéfiants et de boissons alcoolisées.

Daouda Ouédraogo s’est introduit dans la nuit du 24 au 25 février 2011 au domicile du vieux Zabsonré pour y voler. Il poignarda d’abord le chien de la cour qui lui opposait de la resistance. Même le coup de sommation du propriétaire des lieux n’a pas effrayé l’intrus. Au contraire, il engagea une lutte au cours de laquelle le vieux sera poignardé à mort.

Harouna Ouédraogo a été interpellé comme le présumé auteur d’assassinat de Harouna Zampaligré. Passé aux aveux, il déclarera qu’ils étaient deux à avoir accompli la besogne. Leur mode opératoire : tuer l’ex-Agent administratif à la CNSS et préfet à la retraite afin de lui voler son argent. Le 04 janvier 2011, 9h chez la victime.

A peine Harouna Zampaligré a ouvert son magasin pour leur présenter de la marchandise que les deux amis se sont jetés sur lui, l’étranglant et lui assénant des coup fatals à la tête avec un morceau de fer. Il s’emparent alors d’une importante somme d’argent et de deux téléphones portables. Concernant le coauteur, les recherches sont entreprises, et à en croire le conférencier, ce n’est plus qu’une question de jours pour qu’il soit arrêté.

Le Directeur régional de la Police du Centre a réitéré sa reconnaissance à tous ceux qui prêtent main forte aux forces de sécurité pour leur permettre de mener à bien leur mission de sécurité publique. Pour plus de coopération, le numéro anonyme et gratuit 1010 reste à la disposition de tous les citoyens pour réduire de façon considérable l’insécurité.

Moumouni Simporé (Stagiaire)

L’Observateur Paalga

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