Actualités :: Mairie de Ouaga : Querelle macabre sur la gestion des cadavres

Actualité nationale oblige, Awa Ouattara, en lisant la déclaration liminaire, a d’entrée déploré au nom de son parti (l’UNIR/PS) “les graves événements récemment survenus à Koudougou et dans d’autres localités de notre pays qui ont causé mort d’hommes et des dégâts matériels très importants”. Sur la question de la réorganisation des cimetières et pompes funèbres, le maire Simon Compaoré a créé une commission ad hoc chargée d’en élaborer un projet qu’il tente désormais de faire passer de force, malgré le rejet en bloc de tous les conseillers.

En effet, à en croire les conférenciers, cette commission a effectué des voyages au Bénin, au Ghana, en Côte d’Ivoire. Et c’est ainsi que, sans tenir compte de nos réalités burkinabè, elle vient nous proposer ce qui est appliqué dans ces pays. “Non au copier-coller”, ont dit les conseillers sankaristes. Selon eux, le projet du maire consiste à réclamer la somme de 25 000 FCFA aux parents d’un défunt pour avoir droit à une place au cimetière.

Aussi, aucun véhicule ne sera toléré dans le transport d’un cadavre si ce n’est un corbillard ; et la location de cet engin macabre va de 30 000 FCFA à 100 000 FCFA à l’intérieur de la capitale. D’une ville à une autre, le transport d’un cadavre coûtera 500 à 800 FCFA par km selon le type de corbillard utilisé, a expliqué Mme Ouattara.

“Si l’on peut mourir pour n’avoir pas pu honorer une ordonnance de 1 000 FCFA, comment pourrait-on payer pour ces exigences de la mairie ?”, se demande Benoît Ilboudo, l’un des conférenciers. L’objectif de leur conférence de presse, du point de vue de Mahamadi Sawadogo, est de faire savoir au public que tous les conseillers municipaux on rejeté en bloc le projet, mais comme à son habitude Simon veut tenter un passage en force. Preuve, si besoin en est, poursuit-il, que le fossé est davantage grandissant entre les aspirations des populations et les siennes.

En ce qui concerne la mise en application de la TDC, les conseillers municipaux de l’UNIR/PS disent avoir rejeté la taxe à l’époque. Malgré les remarques et les suggestions des populations, la loi a été votée. Et sa difficile mise en application, selon eux, révèle son caractère impopulaire et leur donne raison. C’est pourquoi ils demandent purement et simplement sa suppression.

M. Arnaud Ouédraogo

L’Observateur Paalga

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