Plusieurs mois après avoir pris l’engagement public de mettre « le tueur de Pissy » hors d’état de nuire, les services de police et de gendarmerie sont toujours en peine. Le mystérieux meurtrier qui sème la psychose dans un quartier périphérique situé à l’Ouest de la capitale continue de semer la terreur et surtout la psychose. Visiblement, les forces de sécurité n’ont pas réussi à mettre la main sur lui. Et comme on devrait s’y attendre, il a frappé à nouveau.
Mardi 4 janvier, c’était au tour d’un agent d’agriculture à la retraite de recevoir la visite fatale du tueur. En fait, le meurtrier ne fait pas usage de sa hache, mais la dépose à côté de sa victime après avoir accompli sa sale besogne. Une manière bien cynique de signer son acte macabre. Pourquoi et pour qui dépose-t-il toujours cette arme après son passage ?
Cela fait déjà plusieurs fois que la police recueille cet indice. Mais elle n’arrive toujours pas à repérer « l’exécuteur », encore moins à l’empêcher de commettre d’autres meurtres. C’est bien cela qui inquiète les populations de la zone où il sévit. Le moins que l’on puisse dire c’est que les forces de sécurité sont elles-mêmes embarrassées et ne savent plus quelle assurance donner aux paisibles citoyens dont chacun se demande anxieusement, à qui le tour prochainement. Elles en appellent à la « coopération des populations ». Encore faut-il maintenant que ceux qui ont l’occasion de croiser le regard du mystérieux meurtrier restent eux-mêmes vivants pour le dénoncer. En attendant, les filets des services de sécurité sont mis à mal.
Fasozine
