Les chrétiens du monde entier ont célébré le samedi 25 décembre 2010, la fête de la Nativité. A Ouagadougou, le peuple de Dieu a été invité à la prière, à la confiance absolue au prince de la paix, Jésus, qui doit naître toujours dans le prochain.
Comment fêter Noël : est-ce seulement avec des cadeaux pour les enfants, des mets succulents et des boissons pour la famille ? Pour le Père François Sedgo qui a fait l’homélie le jour de Noël à la paroisse Saint Camille, bien évidemment, la réponse est non.
Si cette fête n’appartient plus exclusivement aux seuls chrétiens, ceux-ci ne doivent pas oublier pourquoi le Père Tout-Puissant envoie son fils visiter son peuple. "Et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous", dit Saint Jean. Noël, dira-t-il, c’est d’abord Dieu qui prend l’initiative de sauver l’homme qui s’était détourné de son créateur. Dans le visage du petit Jésus, transparaît la gloire de l’amour. Poursuivant, il s’est interrogé sur la meilleure façon pour l’homme de répondre à cet amour divin. C’est pourquoi, il a estimé que chaque fidèle doit se remettre totalement à Jésus, le Dieu fait homme, qui connaît nos besoins et qui nous exauce.
Malheureusement, certains catholiques préfèrent, après la messe du dimanche, aller se confier aux forces occultes pour la réalisation de leurs projets. Comment dans ce cas, s’interroge-t-il, ceux–ci pourraient recevoir la paix qu’apporte le petit Jésus ? Il a ensuite invité les uns et les autres à reconnaître le fils de Dieu dans chaque homme et ainsi à agir en conséquence, surtout envers les plus pauvres, les plus démunis et les malades. A ce propos, l’abbé Ernest Ilboudo, l’un des concélébrants, tout en souhaitant joyeux Noël à l’assemblée, a souligné qu’il était important de savoir être le jour qui se lève pour le prochain. Au cours de la célébration eucharistique qui a été présidée par le père Mondésir Lindbergh, on a prié spécialement pour les enfants des pays en guerre.
Dayang-ne-Wendé P. SILGA
Le Pays
