Actualités :: LE GENTE FEMININE A L’ASSAUT DES SALONS DE COIFFURE

Les salons de coiffure sont devenus en ces périodes de fêtes des véritables points d’attraction pour les femmes burkinabé. L’affluence est telle qu’il faut se présenter sur rendez-vous pour ne pas être refusé. Des filles aux grandes dames, personne ne se néglige, toutes veulent paraître très belles à l’occasion. Les approchant pour connaître leurs motivations, San Finna s’est rendu à un salon de Zogona pour recueillir quelques propos.

« La fête est une occasion grandiose qui nécessite une certaine préparation pour mieux la vivre. Tous le monde doit être beau pour ce jour. Il est vrai que la beauté doit être entretenue constamment mais pendant cette période, on cherche

toujours à mieux paraître qu’avant, surtout les femmes ; c’est une manière pour nous d’attirer non seulement le regard de nos conjoints mais aussi d’être admirer par les autres. D’ailleurs une femme doit être toujours belle et présentable. Il faut qu’elle sache attirer l’attention des hommes. Vous savez ? La femme se résume tout court à la beauté », a laissé entendre Kadidiatou TOURE, une cliente.

Pour Nadège OUEDRAOGO, aller au salon pour se rendre belle à l’occasion des fêtes est une obligation pour toutes les femmes. Si on n’arrive pas à le faire régulièrement, au moins pendant les périodes de fêtes, il faut se donner les moyens et le temps nécessaire pour s’occuper de soi-même. La femme est une divinité qui doit toujours faire la différence partout où elle se présente, elle doit être rayonnante aux yeux de tous. Moi particulièrement, je dépense plus pour l’entretien de ma peau, de mes cheveux et de mes tenues que pour autre chose. J’invite toutes les filles à faire comme moi.

Madame SAWADOGO Solange ne s’écartera pas trop des idées des autres intervenantes. Pour elle, d’abord se rendre belle est une manière d’exprimer qu’on est fière de soi-même. Il faut un amour de sa propre personne pour pouvoir se faire aimer par les autres. Aller au salon contribue à soigner son apparence et paraître plus belle que jamais. Le jour de la fête, tout le monde doit sortir de l’ordinaire et se faire remarquer d’une manière ou d’une autre par son mari, ses amis et son entourage.

Le jour de la fête est un évènement très important qui apporte de la joie pour tout un chacun. C’est en fait l’occasion de se rendre belle pour soi-même mais aussi pour les autres. Il suffit simplement de se rendre dans un salon de coiffure pour cela, il y a une multitude de modèles de coiffures africaines qui permet de faire un choix convenant au profil de chacune. Comme la dit Kadidiatou, cette jeune fille du nom de Madina trouve également qu’une femme, c’est être belle d’abord, ensuite s’ajoutent les autres qualités.

Pour le propriétaire du salon, « Les choses se passent bien maintenant par rapport à la période de la Tabaski. La raison, elle est simple. La plupart des femmes qui se rendent au salon demandent des tresses avec des mèches, c’est à dire plus modernes et plus coûteuses. Pendant la Tabaski la majorité des femmes avaient tendance à faire des tresses simples sans mèches pour se conformer à la religion musulmane. Avec le nombre croissant des clientes à l’approche de la Noël, nous faisons plus de recettes qu’avant, on peut même parler du double. Les tresses vont de 2000 à 5000 selon le modèle choisi et souvent plus que ca si le nombre de paquets de mèches à utiliser est supérieur. Les différentes coiffures qui sont les plus prisées en cette période sont les petites têtes qui sont réalisées avec le greffage dit ‘noble’ et il y a aussi les tresses et chignons. Sans oublier les tissages simples avec brushing ».

Les temps sont durs, la galère est là, méchante comme pas possible, entend-on souvent dire. Mais à la veille des fêtes, on a raclé les fonds de tiroirs, on a fait des pieds et des mains pour oublier ne serait-ce qu’un soir afin de rappeler que la femme doit toujours être la prunelle des yeux pour les autres mais surtout pour son homme.

San Finna

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