Actualités :: Philippe Deschamp, conférencier de l’Ordre de la Rose-Croix : "Le diable (...)

Organisation secrète ? Secte ? Mouvement philosophique ? Religieux ? Pour lever d’éventuelles équivoques sur l’ancien et mystique Ordre de la Rose-Croix, Sidwaya a rencontré Philippe Deschamp, conférencier de l’Ordre de la Rose-Croix pour les pays francophones. Celui-ci se prononce également, sur les notions de l’enfer, du paradis, du diable, du bonheur.

Sidwaya (S) : Présentez-nous en bref l’Ordre de la Rose-Croix ?

Philippe Deschamps (P.D.). : L’Ordre de la Rose-Croix en quelques mots, est une organisation philosophique et traditionnelle mondiale ouverte aux hommes et aux femmes. C’est une organisation apolitique et non religieuse.

S. : Vous venez de dire que la Rose-Croix n’est pas une organisation religieuse. Qu’est-ce qu’elle est au juste ?

P.D. : Quand je dis qu’elle est non religieuse, cela signifie que vous trouverez dans une organisation comme la nôtre, des rosicruciens chrétiens, musulmans, bouddhistes, animistes etc. Chacun est libre de sa pratique religieuse, en dehors de son affiliation rosicrucienne. Les deux démarches ne sont pas incompatibles. On peut être à la fois rosicrucien et pratiquer sa religion. La différence se situe dans la démarche.

Cela voudrait dire que dans un ordre traditionnel comme le nôtre, la démarche est basée sur la connaissance. On essaie de comprendre des lois, des principes, alors que la démarche religieuse est basée sur la foi, la croyance en des dogmes et il y a des livres sacrés tels la Bible, le Coran, la Thora.

La Rose-Croix ne dispose pas de livre sacré. Il y a que dans l’un des degrés du mouvement, on aborde l’essence de ce qu’il y a de meilleur dans les grandes religions. Nos membres, même s’ils adhèrent à une pratique religieuse en dehors de leur affiliation, ont des bases sur la connaissance de l’islam, du judaïsme, du christianisme et du bouddhisme. Nous nous intéressons à ces grands courants religieux mais je le répète, la démarche diffère.

S. : Quel est l’intérêt d’être rosicrucien ?

P.D. : L’intérêt c’est d’étudier des principes, des lois qui font partie de l’univers. Les études rosicruciennes sont étalées sur plusieurs années. Le but essentiel, c’est d’épanouir l’individu tant sur le plan physique que sur le plan psychologique et bien entendu, spirituel.

S. : La littérature esotérique attribue des pouvoirs aux adeptes de la Rose-Croix. Est-ce un mythe ou une réalité ?

P. D. : Cette vision est basée sur un mythe. Les rosicruciens reçoivent un enseignement à domicile tous les mois. Ils peuvent aussi, s’ils le souhaitent, accéder aux enseignements par l’Internet. En plus de cette étude théorique, n’importe quelle personne qui sait lire un texte et le comprendre peut être rosicrucien.

Il y a une pratique spirituelle, c’est-à-dire les principes fondamentaux concernant la méditation, la concentration, les techniques de relaxation, les techniques d’agir sur la thérapeutique, sur l’aura, l’utilisation des sons vocaux. Ce sont des pratiques qui sont abordées dès les premières monographies, ce qui donne aux rosicruciens non pas des pouvoirs, mais une meilleure compréhension de certaines lois de la nature, de l’homme et de l’univers .

S. : La Rose-Croix entend révéler ses secrets. Quels sont ces secrets ?

P. D. : Il y a eu un cycle de conférences depuis l’année dernière sur le thème "Les Rose-Croix lèvent les secrets". Il y a un ouvrage qui est paru en 2009 sur ce thème, publié par le Conseil suprême de l’Ordre de la Rose-Croix, parce qu’en cette année, on fêtait le centenaire de la résurgence de l’Ordre de la Rose-Croix dans un nouveau cycle d’activités. La Rose-Croix n’est pas une organisation secrète, parce qu’elle existe dans tous les pays du monde, que ça soit en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique, etc. Notre objectif en publiant ce livre, est de mieux préciser ce que sont les enseignements de la Rose-Croix et surtout, expliquer ce que sont les rosicruciens et ce qu’ils ne sont pas.

S. : Est-ce qu’il y aurait eu des suspicions qui ont amené la Rose-Croix à vouloir lever ses secrets ?

P. D. : Non. Pas de suspicions particulières. Si ce n’est que beaucoup de gens dans certains pays parlent de l’Ordre de la Rose-Croix sans le connaître. Donc à travers ce livre où il y a des extraits de fascicules, de monographies des douze (12) degrés d’enseignement, on peut y voir un chapitre où on explique le travail de l’Université Rose-Croix Internationale, à travers ces différentes sections de recherches. Un autre chapitre explique ce que c’est que l’initiation rosicrucienne et l’enseignement oral qu’on peut recevoir dans les loges.

S. : Quels sont les enseignements de la Rose-Croix dont vous parliez tantôt ?

P. D. : Les enseignements de la Rose-Croix s’étendent sur douze (12) degrés d’études. Chacun des degrés étudiant des principes spécifiques. Dans le premier degré, on étudie les lois concernant la matière, le magnétisme, les électrons, les atomes, les molécules. Je précise que l’on a pas besoin de faire des grandes études universitaires pour être rosicrucien. Au deuxième degré, ce sont les lois de la conscience qui sont étudiées. Certaines notions tels la conscience objective et subjective, le subconscient, la conscience subliminale, les phénomènes de rêve sont abordées.

Le troisième degré traite des phénomènes de la vie. On essaie d’expliquer la différence entre l’animé et l’inanimé. On aborde aussi la notion de force vitale, ce que l’on appelle le "prana" en Orient. Le quatrième degré est une sorte de synthèse des trois premiers. On étudie plus spécifiquement, les deux grandes énergies universelles : l’une que les rosicruciens appellent l’Esprit et l’autre, la force vitale.

Le cinquième degré quant à lui, est plus philosophique. C’est-à-dire que l’on aborde les bases essentielles de ce qu’il y a de meilleur dans ce que les anciens Grecs nous ont transmis. Par exemple, les concepts que nous ont transmis Thalès, Pythagore, Aristode, etc. Le sixième est basée sur la thérapeutique.

Cela ne voudrait pas dire que les rosicruciens sont des guérisseurs, mais certains principes simples de thérapeutie sont présentés dans ce degré. On montre en particulier, que l’être humain est un canal des énergies universelles, cosmiques ; en maîtrisant mieux le fonctionnement de ces énergies en l’homme, on est capable non pas de guérir toutes les maladies, mais de restaurer certains déséquilibres en nous sur le plan physique. Sur le plan alimentaire également, des conseils sont donnés et aussi beaucoup d’exercices concernant la relaxation.

Le septième degré aborde certains concepts métaphysiques. On aborde par exemple, la notion du corps psychique, la notion de projection psychique et le concept de la mort. Dans le huitième degré, c’est la notion de l’âme qui est passée en revue, le principe de la réincarnation (tous les rosicruciens n’adhèrent pas à cette idée, mais c’est un principe fondamental). On étudie aussi les sons vocaux à ce niveau. Il y a des sons fondamentaux que les mystiques connaissent qui ont des effets définis, quand on les chante ou les prononce sur le physique, le psychique et le spirituel.

Le neuvième degré est beaucoup plus axé sur l’alchimie spirituelle. Il y a des exercices spirituels spécifiques qui sont abordés. On étudie des cycles en l’homme, de la nature ou de l’univers, le symbolisme universel. Le dixième degré a trait au sens ésotérique des grandes religions.

Chaque grande religion a un aspect ésotérique. L’islam par exemple, va s’exprimer par le soufisme, le christianisme, par le courant de St. -Jean, le judaïsme, par la cabale. Dans le onzième degré, ce sont les grandes traditions et enfin, le 12e degré, constitué d’un ensemble de monographies qui reprennent les points fondamentaux abordés dans les neuf premiers degrés.

L’enseignement est très progressif et graduel, de manière théorique. Il y a aussi l’aspect pratique, c’est-à-dire que dès les premières monographies, on a des exercices relatifs à la méditation, des principes qui permettent de développer la concentration, des techniques de visualisation...

S. : Quelle conception se font les rosicruciens de l’enfer et du paradis ?

P. D. : Chez nous, il n’y a pas de dogmes et de concepts concernant l’enfer et le paradis à la façon de l’Eglise catholique romaine. Certains rosicruciens qui sont chrétiens peut-être, adhèrent à cette idée. Pour ma part, il n’existe pas réellement un enfer ou un paradis. Nous pensons que l’Homme est responsable de ses actes. Les difficultés et les souffrances que l’on peut rencontrer sur terre sont dues à la responsabilité de nos paroles, de nos actes, de nos pensées. Seulement après la mort, ce que l’on peut appeler l’âme rejoint un niveau spirituel qui est le sien et là, il y a une sorte de bilan qui se fait et l’âme se prépare en fonction de son évolution à revenir sur terre pour continuer son expérience dans une autre vie.

S. : Les rosicruciens ont-ils une conception particulière du bonheur ?

P. D. : Il n’y a pas une définition particulière du bonheur. Cette question a été récemment traitée dans le blog du Grand maître de la Rose-Croix. Nous pensons que le bonheur est un épanouissement personnel tant sur le plan physique que psychologique, mais aussi spirituel. Le bonheur nécessite une vie matérielle saine et c’est ce que tout le monde recherche. Sinon, une définition philosophique précise, on en n’a pas, chacun a sa propre conception du bonheur.

S. : A vous écouter on a comme l’impression que la Rose-Croix tire ses origines des mouvements philosophiques tels l’épicurisme ou autre ?

P. D. : Nous avons deux types de filiation. Il y a la filiation spirituelle et celle historique. La filiation spirituelle tire ses origines des mystères d’Egypte, et les grands penseurs de la Grèce antique. Sur le plan historique, la Rose-croix est intervenue au début du 17e siècle.

Au 17e siècle on a publié trois manifestes en Europe. Ensuite l’Ordre s’est répandu un peu partout dans le monde. Historiquement parlant, le Rose-Croix ne découle pas d’un courant philosophique quelconque, mais on peut retrouver certains aspects de leur pensée.

S. : Et le diable ? Existe-il oui ou non ?

P. D. : Non, le diable n’existe pas . S’il existe sur terre, ce sont les hommes qui sont les diables en eux-mêmes. C’est nous qui créons nos problèmes. Le mal c’est ce qui fait souffrir les hommes. Il n’existe pas, seulement il y a une forme de négativité dans la nature qui est le fait de l’humanité.

S. : Comment voyez-vous ces notions de bien et de mal ?

P. D. : Les notions de bien sont toujours relatives selon notre culture, notre philosophie, notre éducation. Ce que l’on peut appeler le bien, c’est ce qui est positif, ce qui fait progresser l’humanité, ce qui est constructif. Par contre, le mal serait ce qui fait régresser l’humanité. C’est en cela que je considère le bien et le mal.

S. : Croyez-vous à la sorcellerie et à la magie noire ?

P. D. : Nous, nous ne croyons ni à la sorcellerie ni à la magie noire. En fait, toutes les pratiques basées sur la sorcellerie et la magie noire sont issues de ce qu’on appelle la suggestion mentale. Il y a sans doute, des gens qui croient à la sorcellerie et à la magie noire. Les gens qui baignent dans une culture où on croit au pouvoir de la sorcellerie ou de la magie noire, en viennent à développer une forme de suggestion mentale qui va générer des maladies.

La notion de la sorcellerie et de la magie est avant tout, basée sur le pouvoir de la pensée. La pensée a un énorme pouvoir dans le sens positif que négatif. Si on est dans un contexte où on est absolument certain intérieurement que telle personne, tel sorcier, tel mage nous a envoyé un sort et que l’on va tomber malade, l’on tombe malade. Mais ce n’est pas cette personne qui vous a envoyé ce mal ou qui vous a rendu malade. On explique bien dans l’enseignement rosicrucien, ce pouvoir de la pensée qui peut être utilisé de façon très constructive.

S. : Depuis quand la Rose-Croix est-elle installée au Burkina Faso ?

P. D. : Au Burkna, sauf erreur de ma part, la Rose-Croix existe depuis l’indépendance. Dès les années 1960, il y avait des rosicruciens en Afrique francophone et anglophone. Donc au Burkina, des groupes se sont formés. Aujourd’hui, il existe des groupes de rosicruciens à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, à Banfora et à Koudougou. En chiffres, il y a à peu près quatre cents à cinq cents rosicruciens au Burkina Faso.

S. : On ne rencontre pas très souvent des gens qui clament leur appartenance à la Rose-Croix. Pourquoi tant de mal à s’afficher ?

P. D. : Si ! ils s’affichent, car durant mon séjour, j’ai fait deux conférences publiques à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou et il y a eu avec moi, à la table des Burkinabè conférenciers. Les organisateurs des conférences étaient aussi des Burkinabè. Il va y avoir la Convention d’Afrique de l’Ouest à Ouagadougou en juillet 2011. Le Grand Maître de la juridiction francophone sera présent. D’ailleurs, ils ont des adresses et des numéros de téléphones connus.

S. : Pouvez-vous décliner les identités de quelques uns ?

P. D. : Non ! je ne donnerai pas de nom. Il s’agit d’une notion de liberté individuelle. Quand quelqu’un devient rosicrucien, nous nous engageons à tenir confidentielle son affiliation. Ce qui veut dire qu’il y a des rosicruciens, pour différentes raisons, qui ne souhaitent pas qu’on sache qu’ils le sont. Nous respectons leur anonymat et faisons en sorte que personne, même le responsable de la Rose-Croix, ne le sache.

C’est un engagement qu’on prend vis-à-vis de nos membres. Mais certains qui sont conférenciers ou responsables sont connus.

S. : On dit souvent que la Rose-Croix est une affaire de riches et d’Occidentaux. Qu’est-ce que vous dites à ce propos ?

P. D. : Si vous dites que c’est l’affaire d’Occidentaux, je vais vous prouver le contraire avec des chiffres. Actuellement, l’Ordre existe dans le monde entier. Il y a à peu près dix-sept juridictions de langues (anglais, français, espagnol etc). Il existe pratiquement dans 150 pays, de rosicruciens et sur à peu près vingt-cinq mille membres actifs dans la juridiction francophone, dix mille membres actifs sont en Afrique. Il y a aussi des rosicruciens dans les pays anglophones.

S. : Est-ce qu’on peut s’attendre à ce qu’un paysan d’un village reculé soit rosicrucien ?

P. D. : Vous pouvez le demander à un Burkinabè. Moi, j’ai circulé un peu dans les organismes du Burkina, que ce soit à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, Banfora et vraiment, je crois que toutes les classes de la société sont représentées. Du simple ouvrier ou artisan, jusqu’aux gens nantis. Il est possible d’être rosicrucien à partir de 38 euros par an en Afrique. Je crois que c’est quand même accessible.

S. : Certains membres ne deviennent-ils pas rosicruciens juste par intérêt ?

P. D. : Attention ! il ne faut pas devenir rosicrucien parce qu’on veut régler ses problèmes financiers, d’affaires, familiaux etc. C’est très important de le dire. Par contre, grâce à l’enseignement, vous avez des outils et des techniques qui peuvent régler certains problèmes quotidiens.

Nous cultivons la fraternité, c’est-à-dire que lorsqu’un de nos membres souffre ou est dans les difficultés, il y a une entraide spirituelle qui se met en place. D’ailleurs, on a un rituel spécifique qui s’appelle le rituel de l’entraide spirituelle auquel même les non-rosicruciens peuvent assister.

S. : Comment peut-on adhérer à la Rose-Croix ?

P. D. : C’est très simple et il n’y a pas de parrainage. Pour devenir rosicrucien, il suffit de remplir une demande d’affiliation (nom, prénom, adresse). Si vous optez pour avoir l’enseignement par Internet, il vous faut un courrier électronique. Cette demande d’affiliation peut s’obtenir soit en écrivant au siège de la juridiction francophone qui est en France, soit à la loge de Ouagadougou, ou par Internet.

Dans les quinze jours ou trois semaines, vous recevrez votre carte de membre. Si vous le souhaitez, vous pouvez vous rendre dans le groupe le plus proche de chez vous. Vous ne partez pas directement à la loge qui est le groupe le plus important.

S. Est-ce qu’un membre actif de la Rose-Croix peut un jour décider de se retirer ?

P. D. : Il est aussi simple de devenir rosicrucien que de quitter. Ce qui signifie qu’à n’importe quel moment, si au bout d’un certain temps, vous avez envie d’arrêter, il n’y a aucun problème. Vous arrêtez aussi facilement que vous êtes devenu rosicrucien et personne n’ira vous embêter chez vous.

On n’est pas rosicrucien à vie. D’ailleurs, il y a plein d’anciens rosicruciens ici à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso qu’on voit dans les conférences.

S. : Avez-vous un message particulier à l’endroit du public ?

P. D. : Ce que je voudrais dire au public burkinabè, c’est qu’il n’hésite pas à se renseigner sur l’Ordre de la Rose-Croix, qu’il n’hésite pas à prendre des contacts pour en savoir plus. Les rosicruciens sont des gens comme les autres. Souvent, ils sont à côté de vous au travail, à la mosquée ou à l’église. Ils sont des pères ou des mères de famille.

Ce sont des gens qui veulent mieux comprendre et surtout essayer de mieux faire avancer la société. Notre ambition, c’est de faire progresser le monde, en commençant par progresser nous-même dans une meilleure compréhension des lois universelles et divines. C’est ça en fait, l’objectif de la quête rosicrucienne.

Interview réalisée par Rasmané SIMBRE (Collaborateur) et Christophe ILBOUDO (Stagiaire)

Sidwaya

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