Dans la matinée du vendredi 20 août 2010, un spectacle désolant s’est produit au grand marché Rood Woko de Ouagadougou. Un jeune homme armé d’un couteau agresse quatre jeunes filles. On ignore toutefois, les mobiles de cet acte.
C’est aux environs de neuf heures que la panique s’est installée dans le marché. Quatre demoiselles s’y étaient rendues pour faire des achats. Quand elles ont fini d’acquérir tout ce dont elles avaient besoin, ces filles décidèrent de quitter le marché. Elles se dirigèrent donc à la grande porte du Nord. C’est en ce moment qu’un inconnu les intercepte avec un couteau et commence à les poignarder. Du coup, chacune d’elles se débat de sa manière, pour se sauver. C’est alors la débande autour d’elles.
Rapidement, les policiers du marché sont alertés. Ils investissent les lieux de l’attaque. Malgré la panique généralisée, ils parviennent tout de même à maîtriser l’agresseur. Avant de dégainer son couteau, le jeune a d’abord appliqué de belles gifles à ces demoiselles, Suite à ces agressions, deux d’entre elles est gravement blessées. L’agresseur est mis en garde à vue dans un lieu sûr.
Par ailleurs, nos sources révèlent que l’individu, probablement un vendeur de portables dans le marché, s’est plaint la veille de son forfait à la police. Il aurait rapporté aux agents de sécurité du marché que des marchands se moquent de lui à leur passage, devant sa boutique. Il a même fait sortir son arme, un vieux couteau et a averti à les policiers qu’il ne tardera pas à l’utiliser pour se faire justice.
Sur place, ceux-ci l’ont appelé au calme et l’on invité à revenir les voir, si cela arrivait. Mais hélas, dans son entêtement, il a préféré tenir le coup à la musculature de ces hommes, lors de son appréhension plutôt que d’aller poser le problème à la police. Mais heureusement, il ne pouvait en résister. Cette scène déplorable pose encore le problème de la sécurité sur les marchés de la capitale et du Burkina Faso, en général.
Ces centres d’affaires ne semblent plus être des aires de paix pour les commerçants. En attendant que la lanterne des citoyens soit éclairée sur cette affaire, bon nombre de spectateurs se demandent si l’agresseur n’est pas atteint d’une crise de folie. C’est du moins la thèse la mieux partagée également, par les forces de sécurité qui se posent la même question.
La Rédaction
Sidwaya
