Actualités :: Burkina/Assistance humanitaire : Des ONG et associations nationales formées (...)

Du 6 au 8 mai 2024 se tient une session de formation d’associations et d’ONG nationales (Burkina Faso) sur la question humanitaire, notamment les principes, les normes et les règles qui la régissent. L’ouverture de cette session a été présidée, ce 6 mai, par le représentant Résident du HCR au Burkina Faso et Coordinateur Humanitaire, Maurice Azonnankpo, accompagné de Vedaste KALIMA Chef de Bureau OCHA pour le Burkina. C’était aussi en présence du directeur exécutif de l’association Tin Tua, et vice-président du Secrétariat exécutif permanent des ONG (SPONG) pour le Burkina, Yves Ouoba.

Elles sont une quinzaine d’associations et d’ONG, en présentiel, et une cinquantaine en ligne, avec un total de plus de 500 participants, qui prennent part à cette session qui se tient du 6 au 8 mai dans la capitale burkinabè.

Vue des acteurs locaux en exercice pour parler de leurs différentes organisations

Cette session de formation initiée par le Secrétariat permanent des ONG, à travers l’association Tin Tua, est organisée en collaboration avec l’ONG américaine Project Hope. L’activité est financée par le Fonds humanitaire régional de l’Afrique de l’Ouest et du Centre du système des nations unies (OCHA). La cérémonie d’ouverture de la session a été présidée par le représentant Résident du HCR au Burkina Faso et Coordinateur Humanitaire, Maurice Azonnankpo, pour qui la session permettra d’avoir une réponse humanitaire de qualité au Burkina.

le représentant Résident du HCR au Burkina Faso et Coordinateur Humanitaire, Maurice Azonnankpo, président de la cérémonie

« Une réponse humanitaire de qualité ne peut se faire sans une implication réelle et effective des acteurs locaux représentés au sein des ONG et associations locales qui restent indispensables pour la mise en œuvre de cette réponse humanitaire. Ce sont elles qui permettent d’atteindre les populations affectées sur le terrain par la crise et qui sont dans les localités lointaines de Ouagadougou à qui nous sommes censés apporter protection et assistance », s’est-il justifié, tout en rappelant que renforcer les capacités de ces acteurs locaux, c’est s’attendre à avoir une meilleure mise en œuvre de la réponse humanitaire sur le terrain.

Le directeur des projets de renforcement de capacités des ONG locales et nationales de l’ONG américaine Project Hope, Omar Taha, ajoute que c’est surtout redonner tout le pouvoir aux acteurs locaux, en démystifiant le système humanitaire au niveau international, ainsi qu’en leur donnant de la confiance. Ce, pour aller beaucoup plus loin dans le leadership, le partenariat et même dans la mobilisation des ressources pour diminuer la dépendance aux grosses ONG internationales.

Le directeur des projets de renforcement de capacités des ONG locales et nationales de l’ONG américaine Project Hope, Omar Taha,

L’ouverture de cette activité s’est également tenue en présence du directeur exécutif de l’association Tin Tua, par ailleurs vice-président du Secrétariat permanent des ONG, Yves Ouoba. Il a fait savoir qu’il s’agira d’aborder plusieurs aspects de la question humanitaire avec ces acteurs locaux (associations et ONG nationales), parce que l’actualité d’aujourd’hui amène ces acteurs de développement à porter une casquette humanitaire. Et sur cette question, précise-t-il, il faut que leurs capacités soient renforcées, en augmentant leur engagement en la matière.

Il sera aussi question de renforcer leurs capacités sur la mobilisation des ressources et leur leadership sur le terrain. Ces acteurs, selon lui, doivent se mettre en tête que l’objectif, ce ne sont pas eux mais les communautés vulnérables à qui l’on doit apporter une réponse humanitaire d’urgence et qui attendent qu’on agisse. C’est en ce moment que la localisation se veut être une solution. Et pour que cette solution soit une réalité, les acteurs doivent être au rendez-vous du coaching de la localisation, a-t-il poursuivi.

Le directeur exécutif de l’association Tin Tua, et vice-président du SPONG, Yves Ouoba

Pour terminer, le coordonnateur par intérim du HCR a exhorté les participants à mettre sur la table toutes leurs préoccupations afin qu’elles puissent être discutées, et que des solutions soient formulées. Car, à terme, selon ses dires, c’est d’avoir des acteurs humanitaires beaucoup plus engagés, avec des capacités fortement renforcées, capables de pouvoir agir efficacement sur le terrain.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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