Les précurseurs du Bataillon "Laafi" pour le maintien de la paix au Darfour sont arrivés le dimanche 1er août 2010 à Ouagadougou après une année de labeur au Soudan.
Epuisés par la fatigue du voyage, les précurseurs du Bataillon Laafi pour le maintien de la paix au Darfour étaient néanmoins contents de regagner le bercail.
Composée de 136 éléments, les officiers, sous-officiers et hommes du rang de la première vague du bataillon ont regagné Ouagadougou le dimanche 1er août 2010 aux environs de 11 heures. Ils ont été accueillis sur le tarmac de la base aérienne 511, par le chef d’état-major adjoint de l’armée de terre, le colonel-major Zoumana Traoré, accompagné d’autres responsables des Forces armées nationales.
La deuxième vague du Bataillon Laafi est attendue le mercredi 4 août prochain. L’ensemble du bataillon sera regroupé au camp de, Loumbila pour recevoir les félicitations du chef d’état-major général des armées, le général de brigade, Dominique Djindjéré.
Le Bataillon Benkadi qui doit prendre la relève du Bataillon Laafi au Darfour est en route et a reçu le vendredi 30 juillet les encouragements du général Dindjéré. Après la décision des plus hautes autorités du pays d’envoyer un contingent pour le maintien de la paix au Darfour, les 136 précurseurs ont décollé de Ouagadougou le 4 août 2009 pour aller préparer le terrain et permettre au gros du Bataillon de s’installer.
Composé d’un état-major, d’une compagnie du génie et d’une compagnie de sécurité, ils ont notamment déblayé le terrain, installé les tentes, construit le camp de Forobaranga. C’est dire que ces pionniers n’ont pas eu la tâche facile, surtout que le milieu est hostile.
L’embuscade dont a été victime une patrouille du Bataillon Laafi le jeudi 29 juillet en est l’illustration. Grâce à leur professionnalisme, les militaires burkinabè se sont toujours révélés à la hauteur de la mission.
Le commandant de la force de la mission hybride Nations unies/Union africaine et le commandant du secteur Ouest-Darfour, n’ont pas manqué de témoigner leur satisfaction au général Dominique Djindjéré en décembre 2009 lors de sa visite sur le théâtre d’opérations.
C’est donc avec le sentiment du "devoir accompli", "une fierté d’avoir porté haut le nom du pays", que les casques bleus burkinabè ont regagné le bercail.
Bachirou NANA
Communiqué
Le ministère de la Défense porte à la connaissance du public qu’une patrouille du Bataillon burkinabè Laafi, évoluant au sein de la Force Hybride des Nations unies et de l’Union africaine, a été victime d’une embuscade, le jeudi 29 juillet 2010, non loin de Forobaranga, localité du Darfour (Soudan), abritant le gros du contingent burkinabè.
Grâce à leur professionnalisme, les éléments de la patrouille ont riposté et réussi à repousser les assaillants.
Nos forces ne déplorent aucune perte en vie humaine. Le bilan de cet accrochage côté burkinabè, est de sept (07) blessés dont les familles ont été informées. Leur vie ne sont pas en danger.
Le ministère de la Défense rassure que cet incident n’a nullement affecté le moral de nos troupes qui poursuivent leur mandat avec la même détermination.
Par ailleurs, la mission du bataillon burkinabè suit son cours normal avec la relève dont les premiers éléments sont attendus à Ouagadougou le 1er août 2010.
Direction de la Communication et de la presse/ Ministère de la Défense
Sidwaya
