Actualités :: Amnesty international déclare Yaya Jammey mauvais élève des droits (...)

Yaya Jammey, le chef de l’Etat gambien est « un mauvais élève des droits humains ». C’est la conclusion à laquelle est parvenue Amnesty international, et c’est pour attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur les atteintes permanentes aux droits humains en Gambie, que la section du Burkina de cet organisme, a animé une conférence de presse, ce jeudi 22 juillet 2010 à Ouagadougou.

Selon le rapport 2010 d’Amnesty international, 55 personnes ont été arrêtées et exécutées de façon arbitraire en Gambie au cours de l’année 2009. Accusées par le président Yaya Jammey de pratiques occultes, 300 autres auraient été enlevées et torturées par la police gambienne. Et plusieurs autres personnes croupissent dans les geôles gambiennes, sans avoir bénéficié d’un procès, ont révélé des membres de cette structure de défense et de protection des droits humains.

C’est pour dénoncer toutes ces atteintes « graves » aux droits de l’homme dans ce pays que des militants d’Amnesty international ont organisé, ce jeudi 22 juillet 2010, diverses manifestations et actions de pression à travers 19 villes dans 14 pays du monde. Selon Yves Boukari Traoré, Directeur exécutif d’Amnesty international au Burkina, ces actions visent plusieurs objectifs :

« Il s’agit d’attirer l’attention des medias et du monde sur les violations des droits de l’homme en Gambie et d’offrir à la diaspora gambienne l’opportunité de renforcer sa lutte contre les atteintes permanentes aux droits de l’homme dans leur pays. Et aussi d’interpeller les organisations sous régionales et internationales, telles la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Organisation des nations unies (Onu), à inscrire à l’ordre du jour de leurs rencontres en 2011, la situation des violations massives des droits de l’homme au pays de Yaya Jammey ».

Il faut noter que la date du 22 juillet qui correspond à la fête nationale de la Gambie est célébrée comme la « journée de liberté » par les autorités gambiennes. Selon M. Traoré, désigner cette fête nationale Journée de la liberté, « relève de la parodie dans un pays où la liberté n’est qu’une illusion pour la plupart des gens ». Il faut donc, a-t-il signifié, « mettre fin à la détention arbitraire et à la torture à l’occasion de cette journée ». Diverses activités, tels que des séances de signature de pétitions-photo, des témoignages de militants engagés sont au programme de la commémoration de cette journée par les militants des droits humains.

Inoussa Ouédraogo (Stagiaire)

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