Actualités :: QUESTION A QUI DE DROIT : Pourquoi ces véhicules aux vitres teintées (...)

Ces derniers temps, l’on assiste non sans moult questionnements et intrigues à un foisonnement des véhicules aux vitres et pare-brises teintés ou fumés dans le trafic urbain et interurbain.

Cela n’est pas sans poser des désagréments aux usagers de la circulation, dû au fait que ces véhicules, de gros gabarits, le plus souvent, ne permettent pas de voir au travers de leurs vitres pour effectuer un dépassement ou s’enquérir de la présence possible d’autres dangers ou de panneaux. Là est encore le moindre mal. Ce qui interloque, c’est le laisser-aller et le laxisme qui semblent régner. Sans faire de la caricature, on peut bien dire que celui qui a les moyens peut se rendre chez les vendeurs de France-Au-Revoir et acheter son véhicule de ce type. Cela n’est tout simplement pas normal. Tout comme moi qui marche ou qui suis sur ma moto, je ne peux pas passer encagoulé à la barbe et au nez d’agents des forces de l’ordre. Il est inconcevable que les occupants de tels véhicules passent sans attirer l’attention des forces de l’ordre. Le pire est que souvent, ces véhicules ne sont pas immatriculés ou sont immatriculés dans un autre Etat.

Qui plus est, les occupants de ces véhicules, eux, vous épient sans scrupule sans que vous ayez la faculté possibilité de les voir. Loin de nous, le vœu de plaider pour une interdiction de ce type de véhicules. Nous souhaiterions plutôt que les forces de l’ordre sévissent en la matière en faisant une stricte application des textes, si textes il y a. Pour une fois, le bon exemple vient de chez nos cousins, les Ivoiriens. Là-bas, la mise en circulation de ce type de véhicule est préalablement soumise à la délivrance d’une autorisation spéciale faite, tenez-vous bien, par l’état-major général des armées. La police a ordre d’ouvrir l’œil en particulier sur ce type de véhicule lors des contrôles routiers, et gare à vous si vous vous faites prendre pour n’avoir pas satisfait à la procédure requise.

Nédanlou Ismael Narcisse GNAON Etudiant à l’Université de Ouagadougou

L’Observateur Paalga

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