Le Syndicat unique de la météorologie, de l’aviation civile et assimilés (SUMAC) a tenu son dixième congrès ordinaire les 27 et 28 août 2004. Ce fut l’occasion pour dénoncer la privatisation des secteurs aériens et pour appeler au renforcement et à l’unité syndicale.
"La privatisation dans le secteur de l’aviation civile : cas des activités commerciales et des services de circulation aérienne’’, c’est sur ce thème que 100 à 200 congressistes ont refléchi deux jours durant. Il fallait, selon eux, trouver des réponses appropriées "à la volonté du gouvernement de grossir le rang des licenciés à travers les privatisations anarchiques. Cela risquerait d’entraîner des désastres, des perturbations, des accidents...
C’est pour prévenir tous ces problèmes que le SUMAC à travers trois (03) motions a rejeté la privatisation et la gestion des aéroports internationaux de Ouaga et Bobo, condamné les ponctions financières irrégulières opérées par des responsables ministériels ou autres. La dernière motion a porté sur l’unité syndicale au sein de l’Agence pour la sécurité et la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).
Au cours de ce dixième congrès, un nouveau bureau a été également élu pour un mandat de trois (03) ans. Embouchant la même trompette que ses "frères de lutte’’, le secrétaire général entrant du SUMAC M. Gustave Emmanuel Compaoré a déclaré que les privatisations constituaient un phénomène dangereux pour la souveraineté nationale et la sécurité. Il a par conséquent, appelé à une synergie d’actions pour l’aboutissement des différentes motions.
Arsène Flavien BATIONO
Sidwaya
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