Actualités :: Port du casque : Protégeons-nous

Ce sera un festival de bal masqué le jour où l’on verra les usagers de la circulation de simonville, coiffés de casques ! Vision caricaturale, somme toute chimérique. Voir les motocyclistes de Ouagadougou portant des casques, ce n’est peut-être pas demain la veille. Il y a plus de deux décennies de cela, on avait tenté l’expérience, qui s’était soldée par un échec malgré les mesures répressives.

Rappelons-nous la fin des années 70, où le port obligatoire du casque avait été décrété. Et voilà que l’idée d’amener les citoyens à amoindrir les risques de traumatismes crâniens que peuvent occasionner les accidents de la circulation routière refait surface.

Les téléspectateurs ont pu voir le spot diffusé sur le port du casque, signé de la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM) et du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA). Diffusé assez discrètement voire timidement, le message contient cette mention : le non-respect de cette mesure sera sanctionnée d’une amende de 3000 FCFA.

Le port du casque par tous les propriétaires de motocyclettes, sous sa forme coercitive, est certes sujet à caution, mais l’idée en soi n’est pas mauvaise. Et ce n’est certainement pas le vieux Gomkoudougou qui dira le contraire, lui qui n’a pas fini de pleurer la mort brutale de son fils dont le crâne a été fracassé au cours d’un accident de la route.

Et disons-le, si le jeune accidenté portait son casque, peut-être bien qu’aujourd’hui encore il serait avec ses copains à croquer la vie à belles dents. Il n’est donc pas superflu d’attirer l’attention des gens sur les traumatismes crâniens que l’on peut éviter souvent en portant son casque.

Le message que diffusent la DGTTM et le CCVA est certainement à inscrire dans le cadre d’une sensibilisation, et port obligatoire ou pas, chacun est appelé à prendre un jour la mesure de ...cette mesure. Comme le dit un proverbe de chez nous ; quand une pierre tombe du ciel, chacun se protège la tête.

Certes les casques, dont le prix varie de 25 000 FCFA à 70 000 FCFA, coûtent cher pour nos petites bourses dévaluées, mais ce n’est pas une raison suffisante et pour ne pas s’en procurer. En tout état de cause, la nécessité du port du casque est indéniable.

L’Observateur

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