L’Organisation nationale des commerçants du Burkina (ONACOMB), section de Bogodogo s’est réunie en assemblée générale, le samedi 03 juillet 2010 à Ouagadougou. Lors de cette réunion, les commerçants ont discuté de la taxe pour l’occupation du domaine public et des problèmes qu’ils ont avec Cado-Deco, à propos de sa vente au détail.
L’assemblée générale de l’Organisation nationale des commerçants du Burkina (ONACOMB), section Bogodogo, tenue le samedi 03 juillet 2010 à Ouagadougou, s’est penchée sur la question des taxes sur l’occupation du domaine public. Elle a également parlé du problème qu’ont les commerçants avec Cado-Deco, pour ses ventes en gros et en détail. C’est par des bénédictions que Omar Tiemtoré, chargé des négociations avec Cado-Deco a commencé les échanges, avant d’introduire le sécrétaire général national de l’ONACOMB, Mamoudou Sanfo. Dans son intervention, le secrétaire général a fait l’état du dialogue mairie-ONACOMB.
"Notre dialogue avec la mairie concerne la réduction des taxes sur l’occupation du domaine public. Au lieu de 7200 francs par mètre carré (m2) par an, la mairie a accepté, grâce à notre demande, de revoir ce prix à la baisse. Mais en attendant que chacun grouille payer ses taxes comme il les avait payés l’an passé", a dit le secrétaire général national. Après les taxes, Mamoudou Sanfo a parlé de la concurrence déloyale. "Nous avons également introduit une demande auprès des autorités pour qu’elles règlementent la concurrence. Nous avons dit qu’il n’est pas normal qu’un grossiste se mette à vendre en détail. Cela va pénaliser les détaillants. Si un grossiste se retrouve à faire la concurrence avec un détaillant, ce n’est pas juste".
"Un commerçant honnête, c’est celui qui paye ses taxes"
Malgré tout, l’ONACOMB privilégie le dialogue. C’est ce qu’a affirmé le président national de l’ONACOMB, Ousmane Tapsoba. "Nous avons à chaque instant dialogué avec les autorités et elles nous ont toujours écoutés. C’est pourquoi je vous demande de rester mobilisés autour de l’ONACOMB. Il faut savoir que nous allons ensemble réussir. Vous l’avez vu avec SITAB-Burkina qui a cessé de vendre en détail, et avec les taxes, qui seront bientôt revues à la baisse." Le président national des comerçants du Burkina, a exhorté ses collègues à plus d’honnêteté : " Un commerçant honnête, c’est celui qui paye ses taxes et qui respecte les dispositions en matière de commerce. C’est pourquoi je vous demande de payer toujours vos taxes, et de respecter les prescriptions de construction des hangars", a-t-il conclu. Le président de l’ONACOMB de la région du Centre, Moussa Dabo, a demendé aux militants de faire preuve de civisme dans leurs actes, et de relayer l’information au plus grand nombre. Il leur a enfin demandé de se mobiliser davantage pour les rencontres à venir.
Moussa Dabo fait le point
"Jusque-là, le payement des taxes pour l’occupation du domaine public se faisait sans mesure. Ce n’est que cette année que la mairie se promène avec un décamètre pour mesurer les hangars et nous faire payer en fonction de leur grandeur. Et le mètre carré (m2) coûte 7200 francs par an. Nous avons trouvé ce prix trop élevé et nous avons demandé aux autorités de le revoir à la baisse et elles ont accepté. elles ont également promis qu’elles touveront une solution à notre problème avec Cado-Deco."
Tiabrimani NADINGA
Le Pays
