Actualités :: CHANTIERS DU CINQUANTENAIRE : Des Bobolais inquiets

La ville de Bobo Dioulasso est la ville hôte des festivités du cinquantième anniversaire de l’indépendance du Burkina. Plusieurs activités sont en cours d’exécution dans le cadre de la commémoration de cet événement historique notamment la réalisation d’infrastructures. A 157 jours soit environ 5 mois du 11-Décembre, les Bobolais se prononcent sur l’état d’avancement des travaux.

Lassané Zono, commerçant "Pour le moment, de la manière dont nous voyons le déroulement des travaux, il n’y aura pas de problème s’il plaît à Dieu. Si les travaux finissent à temps, ce sera une grande réussite. »

Zakaria Ouédraogo, commerçant
« Quand je regarde, je suis dubitatif quant à la fin des travaux dans les délais. Il y a trop à faire et les choses n’avancent pas. C’est un travail qui doit prendre du temps pour être bien. Mais quand on regarde, on est inquiet parce que, même si les travaux finissent avant les fêtes, ce ne sera pas un bon travail car un bon travail a besoin d’assez de temps et il y a les délais techniques à respecter. Pour faire un pont par exemple, il faut des délais bien définis à respecter et rien n’a commencé. Donc, je suis inquiet. Si le travail est fait très vite ce n’est pas du bon travail, le temps est court. »

Biba Ganou, restauratrice « On a l’habitude de dire que Bobo Dioulasso n’avance pas mais la façon dont les travaux se déroulent, il y a de l’espoir. Les choses sont sur de bonnes voies. Les gens disent qu’il n’y a pas de routes à Bobo ; ce sont ces routes qui sont en train d’être arrangées. On demande seulement à Dieu d’aider à ce que les travaux se déroulent bien, que les exécutants mettent du sérieux pour que le travail soit bien fait et que la fête soit belle. »

Abdoulaye Ouattara, journaliste « Il faut dire qu’à cinq mois de la commémoration, les travaux sont très en retard. Hormis la Cité des forces vives où les choses avancent et où les populations sont en train de s’investir et également l’hôtel administratif, pratiquement rien ne se fait. Il y a une confusion à Bobo Dioulasso, les travaux de route ne sont pas inscrits dans les activités du cinquantenaire, c’est une activité de la mairie. Il y a de l’inquiétude parce que quand nous approchons les populations, nous sentons que les gens ont un peu peur. Rien n’a du tout commencé ; il y a le boulevard qui doit être refait, le monument du cinquantenaire qui n’a pas commencé, d’autres monuments à travers la ville, la voie de Faramana qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Jusqu’à ce jour, rien n’est fait concernant toutes ces voies alors qu’on nous dit qu’elles seront faites en double sens. Il y a de l’inquiétude, on ne sent pas que les choses bougent véritablement. »

Bassératou Kindo, journaliste stagiaire « Je me dis que le 11- Décembre sera un succès parce qu’on ne peut pas tout réussir en même temps. Les travaux ont été lancés un peu tard, ce qui fait que les choses semblent ne pas bouger. En tout cas, l’essentiel sera fait, je suis confiante. Le 11-Décembre sera une réussite. La Cité des forces vives avance ainsi que les autres infrastructures ; c’est seulement le bitumage des routes qui traîne le pas mais d’ici le 15 juillet, les choses vont bouger car il y aura le lancement du bitumage des routes. »

Issouf Nagalo, bibliothécaire « L’appréciation que je fais est qu’au niveau des chantiers on sent un ralentissement. On se demande si les choses seront prêtes pour le 11-Décembre. Je constate que c’est lent et j’ai des inquiétudes. Quand on regarde les voies qui ont été sélectionnées, il y a des problèmes. On est à 5 mois et on ne voit pas de goudron. On s’inquiète. »

Edwige Médah, employée dans une officine « Je vois les constructions mais les routes sont toujours comme avant. Je ne sais pas s’ils vont pouvoir finir dans les délais. Je ne sens pas de mobilisation mais, s’il paît à Dieu, ça va aller. »

Jeanne D’Arc Sanou, élève « Avec les préparatifs, on voit les voies qu’on répare, les gens semblent se donner pour la fête. On est impatient et on se prépare pour accueillir la fête. Les élèves sont impliqués car il y a eu le lancement du jeu concours « J’aime mon pays » au Lycée Ouezzin Coulibaly le 30 avril 2010 par le ministre de l’Enseignement secondaire. Nous les élèves de Bobo avons une chance de pouvoir être témoins oculaires de cet événement historique. C’est une bonne chose et nous sommes confiants quant à la réussite de la fête. »

Nathalie Lamine, pompiste « Il y a les voies en réfection mais on a peur car il y a beaucoup de routes qui sont prévues pour être goudronnées mais les travaux n’ont pas encore commencé. Concernant la Cité des forces vives, on se demande ce que va devenir cette cité après la fête. On sent la fête à travers le palais de la culture en finition, la publicité à la radio et à la télévision. »

Madame Ouattara Imah, entrepreneur « Le cinquantenaire à Bobo est très bien. Pour les travaux, ce sera un miracle pour qu’ils finissent dans les délais vu l’état des routes actuellement. On ne sent vraiment pas la motivation. Si on arrivait à réparer, ne serait-ce que les voies, ce serait bien pour la beauté et le développement de Bobo. Pour le moment, l’état des voies, du boulevard ne nous permet pas de garder espoir quant à une issue heureuse des projets dans le cadre de la fête. »

Mohamed Diarra, artiste : « C’est seulement deux ou trois goudrons qu’ils sont en train de réaliser sinon on ne voit pas trop de changement. Les travaux peuvent finir mais ne seront pas de qualité. Les autorités ont effectué des déplacements dans d’autres pays pour parler de la fête à Bobo. On espère que la fête sera belle et que les Bobolais vont faire de leur mieux pour réserver un accueil chaleureux à ceux qui vont venir pour la fête. »

L’Observateur Paalga

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