Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, Oumarou Kanazoé, était le 9 mars dernier dans les locaux de l’Office national d’identification (ONI). L’objectif de cette visite de l’opérateur économique était de s’imprégner du mode d’équipement et de travail de cette structure. C’était en présence d’autres opérateurs économiques et du ministre de la Sécurité, Emile Ouédraogo.
Deux géants du secteur du commerce et de l’industrie étaient l’hôte de l’Office national d’identification (ONI) d’une matinée à Ouaga 2000. Il s’agit de Oumarou Kanazoé et de Alizèta Ouédraogo, le premier en sa qualité de président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina. "Nous avons voulu par cette visite, nous imprégner des ressources humaines et matérielles mises à contributions dans cette opération de délivrance massive des cartes d’identité aux Burkinabè et des difficultés inhérentes à cette opération", a dit le président de la Chambre de Commerce.
Il s’est dit édifié par ce qu’il a vu comme dispositif technique et personnel commis à la tâche de collecte et de traitement de ces cartes d’identité. L’opérateur économique assisté d’autres personnalités du monde des affaires, a félicité le personnel de cette structure et encouragé les responsables qui l’animent. Oumarou Kanazoé qui a été très attentif aux difficultés et aux doléances exprimées par les responsables de cette structure, a promis de voir avec l’ensemble de ses collègues dans quelles mesures les opérateurs économiques, peuvent aider l’ONI à atteindre ses objectifs. Emile Kaboré, ministre de la Sécurité, quant à lui, s’est félicité de cette initiative de la Chambre de Commerce qui, dit-il, traduit l’intérêt que cette institution accorde à son service.
L’ONI qui passe à la 2e phase de son opération qui est donc la production massive des CNIB, compte couvrir toute l’étendue du territoire en si peu de temps à en croire son DG Abdou Diallo. Celui-ci a souligné quelques difficultés qu’a connues au départ sa structure dans la mise en oeuvre du dispositif depuis sa création en 2005. "Avec le retard accusé, nous avons mis en place un dispositif spécial et avant la date de l’élection présidentielle tout Burkinabè dans les normes devrait posséder sa CNIB", a promis le DG de l’ONI. A partir du 15 juillet prochain, l’ONI procédera à la mise en phase de ses données afin de permettre à la Commission nationale électorale indépendante d’épurer son fichier à base de ces données pour les prochaines élections.
Par Armel ILBOUDO (Collaborateur)
Le Pays
