Actualités :: 1er Septembre 2009 : A-t-on oublié le Canal de Wemtenga ?

Les riverains et les usagers de l’Avenue Charles de Gaulle regardent chaque jour le canal de Wemtenga, frappé de plein fouet par les terribles inondations du 1er septembre 2009 sans comprendre pourquoi celui-ci n’a pas eu le même traitement que les autres infrastructures du centre de la ville. Pour faire le constat de la situation et aussi recueillir quelques réactions, nous nous y sommes rendus le 10 mars dernier.

Du pont qui surplombe le canal sur l’Avenue Charles de Gaulle, on peut nettement constater les dégâts causés par la force des eaux de ce fameux 1er septembre noir 2009. Dans le canal, on remarque aisément des blocs entiers de béton arrachés à ses parois et même à certains endroits, un empilement gigantesque de ces blocs.

Sur un parcours de près d’un kilomètre, on peut voir les ravages qu’a subis le canal à cause de la force destructrice de l’eau. Mais 06 mois après, les riverains attendent toujours les premiers coups de pelle qui vont lancer les opérations de restauration. Au centre ville, à part quelques signes visibles, rien ne rappelle plus les terribles moments vécus par la ville ; les images d’une capitale défigurée, et à certains endroits coupée des quartiers à cause des nombreux ponts qui étaient hors d’usage, c’est du passé.

L’incompréhension des riverains

L’élan de solidarité nationale qui a suivi l’appel du Chef de l’Etat le 8 septembre 2009, avait été salué par tous les acteurs de la vie politique, économique et sociale de notre pays. Beaucoup de pays frères et amis ont témoigné leur compassion à l’endroit du peuple burkinabè pour soutenir les sinistrés (très nombreux) du 1er septembre 2009. Les Burkinabè aussi dans leur ensemble ont tenu à témoigner de leur compassion à l’endroit de leurs frères et sœurs sinistrés en apportant des contributions diverses. Les autorités, notamment le premier Ministre Tertius Zongo, avaient promis de s’occuper avec diligence des sinistrés et aussi de réhabiliter au plus tôt les infrastructures endommagées. Les Ouagalais pensaient, pour peu que l’on sonde l’opinion, que ce deuxième volet allait concerner toutes les infrastructures.

Les sinistrés recasés tant bien que mal, il restait maintenant les canaux d’évacuation des eaux à réhabiliter. A quelque un mois et demi du début de la saison pluvieuse, beaucoup se posent des questions. ‘‘Depuis que le canal a subi des dommages, je n’ai jamais entendu que quelqu’un et venu ici pour faire une quelconque évaluation des dégâts. Vous savez, il y a beaucoup de riverains qui utilisent le canal pour l’évacuation des eaux domestiques usées et comme c’est défoncé, l’eau stagne et pourrit. Il y a alors prolifération de bestioles et de moustiques ; on ne parle même pas des odeurs pestilentielles que nous respirons au quotidien’’, dira Amadé Ouédraogo, un riverain du canal. Pour Alain Tiendré, menuisier et aussi riverain, ce qui l’inquiète, ce sont les enfants qui viennent et qui jouent dans les eaux usées : ‘‘Quelquefois, je suis obligé d’aller les chasser. Il y a les eaux usées et les blocs de bétons empilés les uns sur les autres. En pareille situation, un accident est vite arrivé. Il faut faire quelque chose surtout avant la saison des pluies’’.

La situation de ce canal reste vraiment très préoccupante et c’est le lieu de demander qu’une action diligente soit faite avant l’installation effective de la saison des pluies et surtout éviter que des enfants ne tombent malades ou ne subissent des accidents dommageables à cause du canal.

San Finna

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