Actualités :: Le marché de Pissy en flammes
Images : Fasozine

Les commerçants du marché de Pissy ont vu leurs marchandises partir en fumée ce mardi 16 février 2010. Une enquête a aussitôt été ouverte pour déterminer l’origine de l’incendie de ce marché, qui, après celui du secteur 20 et celui de « Poussière Yaar », est le 3e à prendre feu en moins d’un mois à Ouagadougou.

Il n’y a pas eu de blessés, mais vivres, légumes, fruits, poissons, hangars, ont été consumés par les flammes. Pour Amado Ouédraogo, c’est la lenteur mise par les sapeurs-pompiers qui explique l’étendue des dégâts. « Lorsque que nous les avons appelé, ils ont mis plus d’une heure de temps avant de venir », assure-t-il. Le commissaire adjoint du commissariat de l’arrondissement de Boulmiougou, Fernand Kyelem, affirme pour sa part que l’accès aux différentes entrées du marché est rendue difficile par les badauds qui obstruent les allées. « Les commerçants et les curieux ne nous facilitent pas la tâche. Les véhicules des sapeurs-pompiers mettent du temps pour accéder au site car les gens ne veulent pas céder le passage », déplore t-il. Et d’expliquer que l’origine du feu n’est pas encore connue "même si des rumeurs tentent de faire croire que le feu serait parti d’un mégot de cigarette". Il a aussi confirmé qu’une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances du sinistre.

Les autorités municipales et celles en charge de la gestion des marchés de la ville de Ouagadougou se sont rendues sur les lieux. En exprimant leur compassion aux victimes de l’incendie, elles n’ont pas manqué de fustiger le comportement de certains commerçants qui utiliseraient encore des hangars faits de paille dans les marchés de Ouagadougou. « Nous étions dans ce marché rien que la semaine dernière pour les sensibiliser. Le risque était visible car des commerçants allumaient du feu sous leurs hangars en paille » assure le député Amidou Compaoré, membre du Conseil de gestion des marchés de Ouagadougou. A la demande de ce conseil, le marché de Pissy sera fermé le reste de la journée pour permettre aux sapeurs-pompiers et à la police de faire le point des dégâts et de procéder au nettoyage.

Joël Zoundi

Fasozine

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