Actualités :: ROMUALD VITICKAT-NGOUNGA : L’admirateur congolais de Blaise (...)

Il est Congolais et voue une admiration sans borne pour le chef de l’Etat burkinabè. Le président de l’association Génération Blaise Compaoré pour l’Afrique, au-delà du président du Faso, a une grande estime pour le Burkina. Dans l’interview qui suit, Romuald Vitickat-Ngounga, lève un coin de voile sur ses liens avec le président Compaoré et sur ses efforts en faveur de l’amitié entre les peuples congolais et burkinabè.

"Le Pays" : Quelle nécessité y a-t-il à créer une association comme la vôtre ?

Romuald Vitickat-Ngounga : C’est une question récurrente que les hommes de média me posent. Qu’est-ce qui m’a animé ? C’est la personne même de M. Compaoré. Je vois en M. Compaoré plusieurs facettes. Il y a l’homme en uniforme, il y a le président du Faso et il y a le Compaoré. Comme on le dit chez nous en langue nationale kituga chez les Congo, muntu, c’est-à-dire l’homme. Et moi, j’ai eu l’inspiration qui m’a beaucoup touché sur le président du Faso, que je suis de près depuis qu’il est aux affaires. M. Compaoré incarne le rassemblement. Quand nous voyons la révolution économique faite par le Burkina, les Burkinabè doivent être fiers de leur président. J’ai pensé que c’est un exemple qu’il fallait soutenir et voilà pourquoi j’ai pensé apporter ma modeste contribution à l’action que mène le président du Faso au Burkina.

Quelles actions avez-vous déjà menées ?

L’association a été créée le 9 août 1994 et le président du Faso est arrivé au Congo Brazzaville le 14 août 1996, deux ans après. Nous avons mené des actions humanitaires en faveur de nos frères rwandais qui fuyaient le génocide. Il faut saluer l’apport de M. Souley Ouédraogo, consul honoraire du Burkina au Congo, qui n’a cessé de mettre la main à la poche pour contribuer aux actions humanitaires de l’association. Nous évoluons dans le cadre humanitaire jusqu’aujourd’hui. Vous savez que notre pays a été aussi secoué dans le passé par des troubles. A ce niveau, M. Souley Ouédraogo a beaucoup contribué aux actions de notre association.

Les associations de soutien aux chefs d’Etat sont perçues comme des fonds de commerce. Avez-vous reçu ce genre de critique concernant votre association ?

Les critiques sont monnaie courante. Moi qui vous parle, d’aucuns vous diront que je suis l’enfant chéri de Blaise Compaoré au Congo. Si je porte une belle chemise, on dit que c’est du Blaise Compaoré. En réalité, en ce qui me concerne, c’est une question de foi aux actions de la personne. Demandez au président du Faso si par le souvenir de son séjour au Congo, il me reconnaîtra. Ce n’est pas parce que j’ai le ventre creux que je parle de Blaise Compaoré. Il est Burkinabè, je suis Congolais. Combien de fois nous nous croisons ?

Avez-vous déjà organisé une mission au Burkina pour rencontrer le président du Faso ?

J’ai organisé une mission au Burkina mais c’est mon vice-président qui a fait le déplacement. Mais j’ai eu à échanger longuement avec le président du Faso lors de son séjour ici à Pointe-Noire. Les événements que mon pays a connus ont quelque peu ralenti notre élan. Mais qu’à cela ne tienne, la présence de M. Souley Ouédraogo constitue pour nous un réconfort. Il vient d’être nommé consul et je me dis qu’en étant avec M. Souley, je suis avec M. Compaoré.

Vous faites donc la politique du président Compaoré au Congo…

Oui. Et vous comprendrez pourquoi M. Souley ne m’a jamais quitté d’un pouce. Nous avons rédigé ensemble une feuille de route pour dire comment les Burkinabè doivent vivre au Congo. Par exemple, j’ai commencé à accueillir des Burkinabè avant même que mon association ne soit créée. Nous avons des liens de consanguinité. Nous sommes tous des Bantous. Notre association se bat pour la consolidation de l’unité africaine. Vous savez qu’entre le Burkina et le Congo il n’y a plus de visa. C’est un travail qui a été fait. Quels sont les artisans de ce travail ? M. Souley en fait partie.

Avez-vous un message pour votre parrain et pour le peuple burkinabè ?

Je commencerai par le peuple burkinabè parce que le président du Faso est un Burkinabè. Aujourd’hui, on parle de grands ensembles en Occident. Si le Congo et le Burkina allument le flambeau des sous-ensembles qui bâtiront l’Afrique, cela fera notre fierté. Quant à notre parrain, je garde en souvenir les mots qu’il a prononcés en disant qu’il transmettra le flambeau de la modernité aux générations futures.

Propos recueillis à Pointe-Noire par Mahorou KANAZOE

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