La France, par le biais de son ambassadeur au Burkina, François Goldblatt, a élevé, le vendredi 29 janvier 2010, le Bâtonnier Barthélemy Kéré, au rang de Chevalier de l’Ordre national du mérite, lors d’une réception à la résidence du diplomate française dans la capitale burkinabè.
Après le Bâtonnier, Benoît Sawadogo en 2005, c’est au tour de Me Barthélemy Kéré, ce vendredi 29 janvier 2010, d’être élevé, par la République française, au rang de chevalier de l’Ordre national du mérite.
La remise de des insignes a été faite par François Goldblatt, l’ambassadeur de France au Burkina, devant un parterre d’autorités administratives, coutumières et bien des personnalités et d’amis, proches et collaborateurs du Bâtonnier Kéré. Ce fût l’occasion pour la France, de marquer une fois de plus, son amitié de tous les jours avec le « pays des Hommes intègres », mais surtout de reconnaître les valeurs intrinsèques, humaines et professionnelles de Me Kéré. Du reste, les actes posés par l’heureux élu du jour étant trop fastidieux à énumérer, c’est par quelques témoignages fort éloquents que le diplomate français a révélé ce qui a amené son pays à lui rendre cet hommage mérité.
Un jour donc très faste pour toute l’institution judiciaire burkinabè, mais aussi pour le récipiendaire ainsi que ses collaborateurs, toute sa famille et amis, à qui il a profité de l’opportunité pour leur éprouver toute sa gratitude : « Je suis d’autant plus fier que cette distinction provient du pays qui a professé la déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen (…), pays de Jean Jacques Rousseau et du contrat social. »
Très modeste, Maître Kéré accepte cette distinction surtout comme une invite à redoubler d’efforts dans sa mission de travailler à la construction de sa Patrie et au renforcement de l’amitié entre le Burkina Faso et la France.
Quant à l’Ordre des avocats, par la voix du Bâtonnier et doyen, Titinga Fréderic Pacéré, l’histoire de cette distinction et les insignes qui la portent, témoignent de sa grandeur, de sa charge tant émotionnelle à engendrer pour le bénéficiaire, des honneurs à vivre, que des responsabilités à assumer, des devoirs à accomplir, qui en sont implicitement inhérents. Pour lui, la personnalité distinguée est un symbole d’honneur à toujours sauvegarder pour l’honneur du Faso. Me Pacéré n’a pas manqué de féliciter Barthélemy Kéré, « ce fils d’un catéchiste et d’une ménagère », et lui souhaiter de bien tenir cette distinction qui honore et le Burkina et la France.
Ndiaga Thiam (Stagiaire)
Fasozine
