Actualités :: CRASHES D’AVIONS : On voyagera malgré tout !

Le mois de janvier, premier de l’année, n’est pas encore terminé et l’on enregistre déjà un crash d’avion. Et ce n’est pas n’importe quelle compagnie qui a été touchée : la très sûre et respectée Ethiopian airlines. C’est avec beaucoup de tristesse que l’on a appris donc qu’un avion de cette compagnie s’est abîmé en mer quelque temps après son décollage de Beyrouth au Liban à destination d’Addis Abeba, avec 90 personnes à bord. Au moment où ces lignes étaient tracées, une vingtaine de corps avaient été repêchés sans aucune trace de survivants.

En pareille circonstance, les mêmes questions reviennent sur toutes les lèvres : qu’est-ce qui est à l’origine du drame ? Est-ce une erreur humaine ou une défaillance technique ? S’agit-il d’un attentat surtout que le crash intervient après une tentative d’explosion en vol le 25 décembre dernier à bord d’un avion dans l’espace aérien américain et que des habitants de Beyrouth ont dit avoir vu une boule en feu dans le ciel ? On ne peut s’empêcher d’y penser en se disant qu’un kamikaze a peut-être voulu tester les mesures draconiennes de sécurité depuis la fameuse tentative du jeune Nigérian, histoire de prouver que des attentats peuvent être commis malgré tout. Mais on souhaite vraiment que les autorités libanaises aient raison en écartant dès les premiers moments toute hypothèse d’attentat terroriste. Et cela pour ne pas en rajouter à la peur qui ne manque pas de tenailler toute personne mettant les pieds dans un avion ces temps-ci.

Erreur humaine, défaillance technique, attentat terroriste, etc. on ne saura réellement ce qui s’est passé que lorsque la boîte noire, qui enregistre tous les paramètres du vol, aura livré ses secrets. Le crash vient rappeler douloureusement qu’il n’y a pas de garantie absolue en matière de sécurité aérienne. On a beau prendre toutes les précautions, pousser les limites de la technologie, les crashes du fait de l’homme ou de la mécanique ne manqueront pas. La seule chose dont on peut être sûr est la réduction du nombre de crashes, liée au progrès continu de la technologie. Et cela est facilement constatable.

Comparé aux autres moyens de transport, l’avion est en effet celui qui fait l’objet de moins d’accidents. Toute chose qui fait de lui aujourd’hui le moyen le plus sûr lorsque l’on veut voyager. Et ce ne seront pas les crashes épisodiques qui pourront changer facilement cette donne. C’est quelque part le risque encouru pour aller plus loin et plus rapidement dans un monde de plus en plus pressé. Et en l’absence d’un autre moyen de transport plus performant, c’est l’avion qui donne jusque-là tout son sens aux expressions monde globalisé, village planétaire, utilisées pour qualifier la formidable circulation des hommes, des biens, des idées, etc. L’avion est devenu tout simplement indispensable. Malgré les accidents, les attentats dont il est souvent l’objet, ils sont nombreux ceux qui ne peuvent s’empêcher de le prendre, avec peut-être la peur au ventre, non pas par goût du risque mais par nécessité. « L’avion ou la mort » pourrait être la devise de l’homme moderne.

Par Séni DABO

Le Pays

Crash d’un Boing 727 à Cotonou : La famille Fadoul (...)
Jeunesse musulmane Ahmadiyya :Plus de 2000 jeunes (...)
Pélerinage à la Mecque : Les démarcheurs font bande à (...)
ZACA : Avant fin mars 2004, la viabilisation (...)
Sida : "Il faut absolument disponibiliser les (...)
Droit dans les yeux : La corruption et le gouvernement
Université de Ouagadougou :Un bilan sur la professionnalisati
CES : L’avenir de la jeunesse, une préoccupation
Sida :Les hommes de média soutiennent le CASO
Les faits divers de Sacré : Lambert, père d’Adèle
Transport en commun : La SOTRACO baisse ses tarifs
Secrétaires et assistantes de direction : L’appui (...)
Lutte contre le Sida : Infléchir la courbe de l’infection (...)
Politiques éducatives : La société civile à l’école des (...)
Nouvel articleSyndicat national des agents des impôts et (...)
Cour pénale internationale : Intégrer le statut de Rome (...)
Lutte contre le SIDA : Un nouvel élan pour 2004
Valorisation de l’expertise nationale : Une stratégie (...)
Diversité biologique :Un centre d’échange d’informations (...)
M. Abel Dabakuyo, directeur du FIFPR :Le processus de (...)
ONEA/Commune de Ouagadougou : pour une réglementation de (...)

Pages : 0 | ... | 36477 | 36498 | 36519 | 36540 | 36561 | 36582 | 36603 | 36624 | 36645 | ... | 36687


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés