Le club des étudiants en communication et journalisme de l’université de Ouagadougou a organisé, les 22 et 23 janvier 2010 au sein de leur département, un atelier d’information de ses membres sur les mécanismes de gouvernance et le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). La manifestation a été parrainée par le Secrétaire permanent du MAEP, Jean-Baptiste Natama.
Les mécanismes de la gouvernance démocratique. Un sujet dont l’enjeu intéresse tout citoyen. Pour mieux s’informer sur la question donc, les étudiants du département de communication et journalisme de l’université de Ouagadougou, ont, à travers leur amicale, le club des étudiants en communication et journalisme, organisé une série de conférences, les vendredi 22 et samedi 23 janvier 2010, au sein même de l’université.
Mais, c’est aussi conscients de leur rôle social, en tant que futurs communicateurs, journalistes, que ces étudiants ont initié cette activité. Le président du club, Serge Désiré Ouédraogo explique : "Les questions liées à cette thématique interpellent de nos jours l’ensemble des citoyens burkinabè. Etant donné que la presse est un maillon important dans le processus participatif du MAEP, il importait que les futurs acteurs des médias et de la communication que nous sommes, s’imprègnent au mieux de cette thématique".
Avec pour thème central ‘’mécanismes de gouvernance et MAEP’’, la session était également placée sous le parrainage de Jean-Baptiste Natama, Secrétaire permanent du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). C’est ce dernier qui a, du reste, livré la première communication. A noter que les différents exposés au cours de la rencontre ont respectivement porté sur les sous-thèmes ci-après : fondements historiques et philosophie qui sous-tend le MAEP, le rapport d’évaluation du MAEP et perspectives, les bases juridiques du MAEP et la bonne gouvernance dans la conception traditionnelle africaine chez les Mossi. Pour l’organisation de cette activité, le club des étudiants en communication et journalisme a bénéficié du soutien de la structure Hanns Seidel Stiftung.
Par Lassina Fabrice SANOU
Le Pays
