Actualités :: FORMATION ET EMPLOI DES JEUNES : Echanges directs entre les jeunes (...)

Le samedi 9 janvier 2010 a eu lieu au Centre d’information des jeunes sur l’emploi et la formation (CIJEF), une rencontre d’échanges entre le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, et les jeunes de la commune, autour du thème "Journée de solidarité avec les jeunes". Organisée dans le cadre de la clôture des activités de fin d’année, cette rencontre annuelle a permis aux jeunes ouagalais en formation ou en quête d’emploi d’exprimer directement leurs préoccupations au maire, qui y a répondu sur-le-champ.

Soixante-douze pour cent de la population de Ouagadougou sont des jeunes. Ces derniers, bien qu’étant le fer de lance du développement d’une nation, sont les plus confrontés au problème du chômage. Pour contribuer à la résorption d’une telle insuffisance, les autorités ont décidé de la création d’un cadre d’information, de formation, de conseil et d’orientation dans la ville de Ouagadougou. Ainsi naquit le Centre d’information des jeunes sur l’emploi et la formation (CIJEF) en 1995, pour accompagner les jeunes sans-emploi dans leur quête d’insertion socioprofessionnelle.

Dans le cadre de ses activités de fin d’année, le CIJEF a organisé au profit des jeunes ouagalais des journées de solidarité axées sur des formations, sur l’auto-emploi et sur la recherche d’emploi. Pour clôturer en toute utilité ces journées, il a été initié une rencontre d’échanges entre le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, et les jeunes de la ville y ayant participé, le 9 janvier 2010 au CIJEF. Cette rencontre annuelle qui a permis aux participants d’aborder la problématique de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes de la commune de Ouagadougou, a été également l’occasion de passer en revue les activités du centre, répondre aux préoccupations des jeunes et planifier les actions futures en rapport avec la question de l’emploi des jeunes.

C’est ainsi que ces derniers en ont profité, sur invitation de l’édile de Ouagadougou, à tenir un langage sincère et direct pour exprimer à coeur ouvert leurs préoccupations qui consistent essentiellement en des doléances et des questions d’éclaircissement ou d’information. Celles-ci ont été très variées, mais l’on peut retenir, entre autres, le financement ou la subvention des projets et l’installation des jeunes en fin de formation pratique, le logement des jeunes, la démarche à entreprendre pour bénéficier d’un financement, la nécessité de la création d’une structure chargée de la formation, des stages et de l’emploi des jeunes, l’association des jeunes à la mobilisation des ressources financières, le manque de sièges pour les associations de jeunes, etc.

En réponse à ces préoccupations, le président du Conseil municipal de Ouagadougou et ses collaborateurs ont fait la promesse aux jeunes de désigner, en plus du directeur de la promotion des jeunes et des associations, un responsable chargé exclusivement des stages. Pour ce qui est de la démarche à entreprendre pour accéder au financement, tout candidat, a dit Souleymane Ouattara, directeur du Centre d’accueil pour l’entreprise (CAE), peut s’adresser à cette structure qui apporte parfois sa caution aux demandes de prêts bancaires de financement des jeunes en possession de projets.

Et pour éviter le long temps de chômage des nouveaux diplômés du CIJEF, le maire a instruit séance tenante les responsables de ce centre de faire systématiquement un rapport assorti de propositions d’emploi sur toute formation dispensée par leur structure, et qui sera adressé à la mairie. Toutefois, il n’a pas manqué d’inviter les jeunes en quête d’emploi à courir réellement et ardemment à la recherche de l’emploi, car les moyens de l’Etat sont limités.

Quant au problème de logement des jeunes, une résurrection des cités municipales pourraient en atténuer l’ampleur, et les élus locaux ont annoncé la tenue prochaine d’un séminaire sur le logement. Celui des sièges des associations de jeunes sera bientôt résolu avec l’acquisition de la nouvelle Maison des jeunes en construction. Tout en exprimant sa bonne volonté à associer toutes les structures à la mobilisation des ressources financières, Simon Compaoré a expliqué l’impossibilité de se déplacer avec tout le monde par la cherté des coûts de transport.

Par Honoré OUEDRAOGO

Le Pays

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