Créé l’année dernière pour mettre de l’ordre sur les routes du Burkina, l’Office national de sécurité routière (Onaser) vient d’engager une croisade contre les automobilistes non en règle. A l’occasion des fêtes de fin d’année, ses policiers ont fait des sorties qui continuent de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Ceux qui ont pris la route sans avoir les pièces afférentes à leurs véhicules se vont vus verbalisés.
Mieux, les contrôleurs de l’Onaser ne se sont pas contentés de demander seulement des « papiers », ils ont également exigé de vérifier des éléments de sécurité tels que le triangle de signalisation de l’immobilisation d’un véhicule sur la chaussée, l’extincteur d’incendie, etc.
Si ces éléments paraissent indispensables pour tout conducteur consciencieux, ils ne sont toujours la préoccupation de la plupart d’entre eux. Des particuliers aussi bien que des transporteurs se sont vus rappeler à l’ordre. Les hors-la-loi ont dû payer pour leurs manquements à ces exigences préventives de sécurité. Mais une chose est de sévir contre les infractions, une autre est d’amener les usagers de la route à changer de comportement et donc d’adopter des mesures idoines de sécurité. Cela est un grand défi qui va au-delà de la seule rigueur lors des sorties policières. La sécurité routière doit pouvoir allier le contrôle policier, la sensibilisation efficace et la répression pour l’exemple.
Bark Biiga
Fasozine
