Actualités :: Laboratoire national de santé publique : des travailleurs « défendent » leurs (...)

Ces travailleurs entendent sortir leurs revendications de l’oubli
A l’appel de la section interne du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (Syntsha), les travailleurs syndiqués du Laboratoire national de santé publique (LNSP) font un sit-in, dans leur service, du 21 au 24 décembre 2009, pour, ont-ils dit, la défense de leurs droits.

Du 21 au 24 décembre 2009, des travailleurs du Laboratoire national de santé publique (LNSP) observent un arrêt de travail, à l’appel de la sous-section Syntsha de leur unité de travail. Ils revendiquent, entre autres, la levée de la mesure de blocage des avancements depuis 2006, le reclassement d’une partie des travailleurs, l’indemnité de risques des chauffeurs et manoeuvres, l’indemnité de logement pour le personnel de catégorie B, un plan de carrière des travailleurs du laboratoire, la possibilité pour les techniciens de laboratoire de passer un test pour devenir technologiste.

Pour Nobila Ouédraogo, secrétaire général de la sous-section du Syntsha, les revendications essentielles de cette plate-forme ont été posées depuis 2004 et c’est le manque de volonté politique qui explique le blocage dans leurs négociations. En 2007, un accord aurait été trouvé avec le ministère de la Santé mais n’a pu être appliqué. "Après cet accord avec le ministère de la santé, nous avons eu espoir de voir appliqués les points d’accord. Mais la direction a même procédé à une remise en cause de certains points", a commenté le responsable syndical. Cela explique, selon lui, la mobilisation de ces quatre jours pour défendre leurs droits. A travers leur manifestation faite de chants, slogans, youyous, ces travailleurs entendent reposer le problème et sortir ainsi de l’oubli, leurs revendications.

Le premier responsable du LNSP à qui nous avons voulu donner la parole était empêché pour cause du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du département de la Santé qui se déroule en ce moment. En l’absence de celui-ci, personne n’a voulu s’exprimer, au nom de la direction.

Roger Niouga Sawadogo

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