Actualités :: Les établissements scolaires fermés pour 48 heures

Les cours sont suspendus pour deux jours dans les lycées et collèges, et même dans les établissements primaires de Ouagadougou, à partir de ce lundi 14 décembre 2009. Cette suspension serait une mesure de la direction régionale du centre, pour empêcher les élèves de prolonger les manifestations pour la commémoration le dimanche 13 décembre 2009, du 11e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.

Depuis cette matinée du 14 décembre 2009, plusieurs lycées, collèges et écoles primaires ont clos leurs portes pour 48 heures, du 14 au 15 décembre 2009. Dans les lycées Philippe Zinda Kaboré, Nelson Mandela, et Newton, les salles de classe sont fermées, même si les bureaux de l’administration étaient ouverts. La décision de la fermeture des établissements scolaires et secondaires vient de la Direction régionale du centre (DRC), a confié René Kaboré de l’intendance du lycée Philippe Zinda Kaboré. Ce dernier n’a pas voulu se prononcer sur la raison exacte qui a amené la DRC à prendre cette mesure. La décision est, semble-t-il, liée au 13 décembre 2009, la date anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.

Pour l’explication, la commémoration de ce triste événement est tombée cette année sur un dimanche. Se référant aux années antérieures, les élèves profitent de cette période pour organiser diverses manifestations au cours desquelles certains sèment des troubles dans les différents établissements scolaires. C’est donc pour prévenir ces débordements que la DRC aurait jugé mieux de fermer ces établissements pendant deux jours. Pour René Kaboré, les élèves font la confusion, liant cette fermeture momentanée à une grève. « Pourtant ce n’est pas le cas », a affirmé l’homme. Un groupe d’élèves en pleine conversation devant le lycée Nelson Mandela, semble se complaire dans cette situation qui devait pourtant les préoccuper à cause des retards qui seront accusés dans les programmes scolaires. L’un d’entre eux affirme : « Cela nous arrange, on va pouvoir causer avec les amis ».

Kpénahie Traoré

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