Actualités :: Corruption : le Ren-lac veut déterrer "l’affaire de la mairie (...)

A l’instar de la communauté internationale, le Burkina commémore, ce 9 décembre 2009, la journée internationale de lutte contre la corruption sous le thème : « La corruption : un crime contre le développement, la démocratie, l’éducation, la prospérité, la santé publique, la justice ». Le Réseau national de lutte anti-corruption (Ren-lac), qui organise du 5 au 10 décembre 2009 ses 4e journées du refus de la corruption, entend saisir l’occasion pour interpeller le gouvernement sur des cas de corruption restés pendants depuis des années.

« Corruption et pauvreté », c’est le thème des 4e journées du refus de la corruption que le Ren-lac organise cette année. Pour le secrétaire exécutif adjoint du Réseau, Dr Claude Wetta, le choix du thème s’explique par le fait qu’au début de la décennie passée, le Burkina a connu successivement les Programmes d’ajustement structurels (Pas), le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) et évolue actuellement vers la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (Scadd). Dix ans après ce parcours, selon le Dr Wetta, il est légitime de demander au gouvernement de dresser le bilan de ces programmes.

Cette année, le Ren-Lac entend interpeller le gouvernement sur 11 cas de corruption et d’impunité totale ou partielle. Il s’agit notamment de l’affaire des 50 000 000 F CFA de Tan-Aliz, de la réhabilitation de la mairie centrale de Ouagadougou (irrégularités dans la procédure de passation d’un marché de plus d’un milliard de francs CFA pour la réhabilitation de l’hôtel de ville), la corruption au Palais de justice. Le réseau veut également interpeller le gouvernement sur l’affaire de la Croix rouge burkinabè, secouée il y a quelques années par une affaire de détournement de 674 millions de francs, etc.

Selon le Ren-lac, ces cas d’impunité, qui sont la sève nourricière de la corruption, sont souvent dues à la politisation de l’administration, à l’insuffisance ou l’inefficacité des textes et à l’absence de l’indépendance de la justice. Face à cela, Claude Wetta et ses collaborateurs ont formulé des recommandations contenues dans un mémorandum et qui seront présentées le 14 décembre prochain au gouvernement.

Pendant ces journées, le Ren-lac a initié des projections cinématographiques, des conférences publiques et des panels afin de sensibiliser la population sur les méfaits de la corruption pour les populations et les Etats.

Jacques Théodore Balima

Fasozine

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